La deuxième et dernière soirée anniversaire a lieu deux jours plus tard, au même endroit et à la même heure.
Ce sont les Floridiens de VersaEmerge qui ouvrent le bal avec un set de 5 chansons, toutes issues de leur premier album “Fixed At Zero” à une exception près. Sierra Kusterbeck (chant) et Blake Harnage (guitare) donnent le meilleur pour leur dernier concert de l’année, qui leur fait une petite coupure entre deux compositions du prochain album à venir en début d’année prochaine. La chanteuse est une vraie boule d’énergie qui saute partout, se jette à terre et vient même titiller un vigile qui reste de marbre.
Une vingtaine de minutes plus tard, c’est au tour de A Rockett To The Moon de faire face au public du Terminal 5. Leur concert n’a rien de franchement transcendant et Nick Santino passe plus de temps à parler qu’à chanter et jouer. Mais les quelques fans présents ont l’air plutôt content. Justement, les quelques deux mille personnes qui occupent la salle ce soir là sont bien plus éclectiques que lors de la première soirée du festival. Chaque groupe semble cette fois rassembler son lot de fans, et ceux ci paraissent un peu moins hystériques, même si l’ambiance est tout aussi bon enfant.
The Academy Is… remporte un franc succès, et en attendant la sortie prochaine de leur nouvel album, William Beckett et ses acolytes nous offrent un show plein d’énergie qui en fera suer plus d’un dans la fosse.
Mais ce soir, un des groupes les plus attendus est Gym Class Heroes. Leur mélange hip-hop/rock a de quoi rassembler tous les styles, et bien qu’emmitouflé dans sa parka, Travis McCoy met le feu, et multiplie les poses qui ont de quoi amuser la galerie. Là encore on sent que l’ambiance est à la fête, et le public reprend en choeur les plus grands tubes du groupe, dont le fameux “Cupid Chokehold”. On regrette que Patrick Stump ne soit pas présent pour chanter sa partie au refrain… Et on se rend compte que le dernier single en date du quatuor New Yorkais, “Stereo Hearts”, en duo avec Adam Levine de Maroon 5, connait un franc succès outre-Atlantique, au vu de la réaction chaleureuse de la fosse. Gym Class Heroes inclut même dans sa setlist “Billionaire”, chanson que l’on retrouve sur l’album solo du frontman, ce qui est loin d’empêcher tout le monde de chanter.
Le final de ces deux soirées est orchestré par les énergiques Cobra Starship. La salle new yorkaise est plongée dans une ambiance électro, alors que des lunettes colorées sur lesquelles le nom du groupe est inscrit sont distribuées dans la fosse. Gabe Saporta et ses potes débarquent sur scène sous un tonnerre d’applaudissements et autres cris, et c’est parti pour la dernière ligne droite du festival. Le groupe nous promet de jouer des morceaux plus anciens, pour le plus grand bonheur des fans de la première heure qui n’hésitent pas à faire leur signe de ralliement, le “fangs up”. Gabe n’en finit ainsi plus de danser et de sauter tout en interprétant “Hot Mess”, “Kiss My Sass” ou encore ”The World Has Its Shine”. Le quintette n’en oublie pas pour autant la promo de son nouvel album “Night Shades” sorti le mois dernier, en jouant leur hit “You Make Me Feel” en duo avec Sabi, qui les rejoint sur scène. Ces derniers temps, suite à ces nouvelles compositions, les Cobra ont du essuyer quelques remarques de la part de quelques fans à cause du son électro plus que prononcé. Ce qui n’a pas échappé au bassiste Alex Suarez, qui profitera de cette soirée pour avouer à voix haute s’en foutre royalement. Retour quelques minutes plus tard dans le passé avec le maxi tube “Good Girls Gone Bad”, puis “Snakes On A Plane”, sur lequel le groupe est rejoint par William Beckett et Travie McCoy. La soirée n’aurait pas pu mieux finir, l’atmosphère festive se prolongeant ainsi jusqu’à la dernière minute.
Crédit photos : OliDayyy