GLORYHAMMER @ Petit Bain (17/01/18)

Le 17 janvier, le Petit Bain faisait salle comble avec Gloryhammer accompagné de Dendera pour le “European Tour MMXVIII”. Pour sa première date à Paris en tête d’affiche, RockUrLife était présent. Retour sur un show fun, déjanté et fantastique.

Suite à l’annulation de dernière minute de Civil War pour cause de maladie, DENDERA se charge seul d’ouvrir pour Gloryhammer. Mais visiblement le challenge n’effraie pas les cinq British. A l’aise sur scène, ils viennent défendre leur dernier EP “Blood Red Sky” paru en juin dernier. La bande d’Ashley Edison nous propose un son power metal à ‘’instar de la tête d’affiche de ce soir. La musique de Dendera est simpliste mais efficace. Un chanteur à la voix puissante aux envolées vocales surprenantes, des riffs et solos de guitare accrocheurs, la musique proposée reste plaisante, même si on a une impression de déjà-vu. Le son étant beaucoup trop fort, les morceaux proposés par les Britanniques sont donc accompagnés d’acouphènes dont on aura du mal à se débarrasser. Le leader prend plaisir à jouer avec l’auditoire, que ce soit en posant pour les photos ou encore en attrapant le téléphone d’un des mecs du premier rang en s’amusant à se filmer alors qu’il continue de chanter. Bien que le groupe redouble d’effort pour faire apprécier sa musique, l’audience peine à rentrer dedans. Ça bouge la tête timidement au milieu de la fosse, pendant que ça regarde l’horloge tourner sur les côtés.

La scène se transforme et se vêtit aux couleurs de GLORYHAMMER. Du vert et du violet, en voici en voilà. Les musiciens s’installent à leur place respective alors que “Infernus Ad Astra” retentit dans toute la salle. Une intro épique, on se croirait presque dans un jeu vidéo… ou bien tout simplement à un concert de Gloryhammer. On est enfin dans l’ambiance de la soirée. Angus McFife fait alors son apparition dans un nuage de fumée vert, revêtu de son -presque- légendaire costume qui ne ferait sans nul doute tâche lors d’un défilé de haute couture. La formation enchaîne tout naturellement avec “Rise Of The Chaos Wizards” et sans surprise, le public est tout de suite réceptif et chante le refrain en chœur avec le chanteur. Les pogos commencent à se dessiner et ne cesseront pendant tout le show. Le power metal à l’allure épique et légendaire des Anglo-Suisses a la pouvoir de rendre son auditoire infatigable. Kudos ! Et ce n’est pas les cinq membres du groupe qui vont s’en plaindre. Au contraire !

Thomas Winkler alias Angus McFife n’est pas le seul à être sous les projecteurs verts et violets. Il nous présente ses compagnons qui interprèetent tous un personnage défini tout aussi absurde, loufoque et grotesque les uns que les autres. On fait donc la connaissance de Paul Templing alias Ser Proletius, Grand Master Of The Templar Knights Of Crail ou encore James Cartwright, Hootsman, Barbarian Warrior Of Unst. On rencontre aussi un goblin, un sorcier… rien de très étonnant lorsqu’on se promène dans le monde imaginaire et fantastique de Gloryhammer.

Bien que le set présente un aspect humoristique, déjanté et complètement propre à eux, on ne peut nier le talent des cinq musiciens. Le son étant meilleur, rendant le live plus agréable, on peut indéniablement remarquer la justesse de la voix de McFire. Le son est propre et quasiment semblable aux versions studios. On ne s’ennuie pour le moins du monde au concert de Gloryhammer, pourtant la bande se retire pour le classique rappel, avant de posséder à nouveau la scène. Ils clôturent le show avec “Magic Dragon” et évidemment “Angus McFire”, pour le plus grand plaisir du public.

Après une heure et demi de show déjanté, Gloryhammer rend les armes et quitte son univers imaginaire pour retourner dans notre monde réel.

Setlist :

Rise Of The Chaos Wizards
Legend Of The Astral Hammer
Goblin King Of The Darkstorm Galaxy
The Hollywood Hootsman
Victorious Eagle Warfare
Questlords Of Inverness, Ride To The Galactic Fortress!
Universe On Fire
Heroes (Of Dundee)
Apocalypse 1992
—-
The Unicorn Invasion Of Dundee
Quest For The Hammer Of Glory
Magic Dragon
Angus McFife