Ce vendredi 8 février, Good Charlotte était de retour à Paris avec le “Generation RX Tour” pour son second Zénith. Configuration minimale de la salle certes, mais pas de quoi démonter le groupe qui a offert une prestation live endiablée !
THE DOSE, première partie des trois prévues, arrive sur scène à 19h15. Le set est vite expédié, et cela ne prend malheureusement pas vraiment avec le public du Zénith. Le duo fait penser à un tribute band de Nirvana : même look, même style musical. Du déjà vu donc et le manque d’engagement, comparé aux groupes qui suivront, se fait ressentir. Les Américains pourraient sûrement former un bon groupe… s’ils se donnaient un peu plus sur scène.
Lorsque BOSTON MANOR arrive, le Zénith s’électrise enfin. Henry Cox, le chanteur, n’hésite pas à interpeller les personnes présentes entre chaque chanson et à les pousser à se lâcher plus. Cela fonctionne lentement mais sûrement et les premiers mosh pits se font voir. Avec un set est un peu plus long que celui de The Dose et avec son énergie à revendre, Boston Manor aura réussi à bien chauffer la salle avant la dernière des premières parties.
Les lumières s’éteignent pour la troisième fois de la soirée et SLEEPING WITH SIRENS arrive sur scène. A en croire les cris qui traversent la salle, le quintette était attendu. Si on apprécie la signature vocale originale du frontman Kellin Quinn, le groupe, habitué à tourner en formation avec Good Charlotte après une tournée en 2017, est définitivement une première partie de luxe. Les Américains communiquent bien avec l’assemblée et la salle est plus que réceptive. Le vocaliste sautera même dans la fosse lors de “Kick Me”, la dernière chanson du set. Les musiciens sont heureux d’être sur scène et cela se ressent.
21h50, GOOD CHARLOTTE débarque enfin sur scène après les trois premières parties. Les Américains, après plus de vingt ans depuis la création du groupe, sont toujours autant plein d’énergie. La voix de Joel Madden n’a d’ailleurs pratiquement pas changée. Avec une setlist de dix-neuf morceaux, le quintette avait tout prévu pour que les fans de différentes générations passent une excellente soirée. Pas de grande mise en scène néanmoins; seules des explosions de fumée et quelques grosses étincelles sortant de la scène seront à dénombrer, mais cela fera largement l’affaire !
Le moins que l’on puisse dire, c’est que la formation sait jouer avec la nostalgie de ses fans. Avec “Little Things”, “WaldorfWorldwide” ou encore la fameuse “The Anthem”, les fans de la première heure sont aux anges. Mais pas d’inquiétude pour ceux qui ont connu Good Charlotte avec des morceaux plus récents : “Self Help” et “Actual Pain” du dernier album “Generation Rx” sont, entre autres, aussi de la partie !
La foule connait toutes les paroles et entre petits mosh pits dans la fosse et chant, elle ne regrette pas le déplacement. Les Américains veilleront d’ailleurs au grain et s’assureront que tout le monde passe une bonne et folle soirée. Ils savent comment faire passer un excellent moment à leurs fans. Lors de la dernière et la plus attendue “Lifestyles Of The Rich & Famous”, l’assemblée est en feu et sortira de la salle comblée.
Avant “Hold On”, Joel Madden, qui la décrit comme l’une des chansons les plus importantes qu’il n’a jamais écrite, met en avant l’importance de la vie de chacun et remercie les fans de l’avoir sauvé. Lorsque “Prayers” commence, GC met un point d’honneur à ce que tout le monde reçoivent le message de la chanson : l’acceptation. Des discours qui, certes peuvent paraître clichés, mais qui font du bien par leur positivité. Les Américains le répètent : ils sont heureux d’être sur scène et en sont reconnaissants.
Après une prestation scénique d’une heure trente, Good Charlotte quitte la scène en laissant les fans heureux du concert. Seul bémol : les trois premières parties, réussies pour la majorité, mais trop longues si on les accumulent. Néanmoins, le groupe des frères Madden aura fait passer un bon moment aux personnes ayant fait le déplacement et aura offert un show entre nostalgie et bonheur. Good Charlotte reste donc, malgré le temps qui passe, une formation qui donne la pêche !