Pour marquer la sortie du double album “Refuge”, Jean-Louis Aubert investit le Bataclan pour une série de concerts intimistes. L’artiste, seul sur scène, offre une expérience exceptionnelle, racontée par RockUrLife !
Une ambiance intime
Jean-Louis Aubert est en résidence au Bataclan, il accueille le public dans une configuration assise et intimiste. Sur scène, un jeu d’écrans promet de belles surprises. Des guitares, des percussions, un piano, la soirée s’annonce riche.
Jean-Louis monte sur scène avec son hologramme. Une forme de représentation de son lui adolescent. Le public est conquis dès le premier titre, issu du nouveau disque. Mais avec “Parle-Moi”, la salle se met à chanter et la connexion est véritablement établie.
Des effets visuels captivants
L’écran géant en arrière-plan et les deux écrans disposés de chaque côté de l’artiste permettent des effets visuels envoûtants. Sur “Alter Ego”, Jean-Louis Aubert se retrouve entouré d’étoiles pour un voyage réussi. La mise en scène passe également par l’utilisation de pédales, qui permettent de créer des boucles sonores. Aubert présente les différents effets lors d’un discours pédagogique. Il peut également ajouter une boucle de vidéo au son, qui s’affiche sur les différents écrans. Cette technique donne ainsi l’illusion d’avoir plusieurs Jean-Louis au Bataclan.
Après quelques morceaux, Jean-Louis Aubert descend dans la salle pour aller à la rencontre de son public. Guitare à la main il sérénade certaines personnes, se faufile parmi les rangs, et monte au balcon. Les fans sont ravis, sous le charme de l’artiste. Le partage continue avec la belle reprise de Barbara “Dis, Quand Reviendras-Tu ?”.
Du rythme et de la nostalgie
Le spectacle est rythmé, l’équilibre est bien trouvé entre les passages calmes et les morceaux plus pêchus. L’utilisation des hologrammes, et des boucles de son et d’images permet de maintenir un dynamisme permanent. Le retour de l’émotion arrive avec “Alter Ego” et une belle participation de l’audience. Aubert passe ensuite au piano pour interpréter trois titres dont “Le Jour S’est Levé”.
Le concert revêt la couleur de la nostalgie avec les morceaux phares de Téléphone. Jean-Louis Aubert, mais surtout l’auditoire du Bataclan reprennent “New York Avec Toi”, puis “Ça (C’est Vraiment Toi)” et le magique “La Bombe Humaine”.
C’est donc dans un esprit de communion que s’achève un set qui approche des trois heures de jeu. Un show rythmé, visuellement captivant, maîtrisé de bout en bout par un Jean-Louis Aubert toujours sur le fil de l’émotion.