C’est probablement l’un des meilleurs concerts que le Zénith De Paris ait vu passer en 2014. Le 7 novembre, les Britanniques de Kasabian ont investi la scène pour un spectacle haut en couleurs. Retour.
La salle n’est pas entièrement remplie, et c’est bien dommage. Il est 20h et du monde arrive encore quand démarre la première partie de la soirée, PULLED APART BY HORSES. La formation, elle aussi britannique, vient défendre son dernier album sorti en septembre, “Blood”. Le son est laid, la lumière pas terrible, mais eux sont très bons. Énergiques, les membres du groupe bougent énormément sur scène et dansent, se laissant réellement emporter par la musique. Le public est plutôt attentif, et danse lui aussi par endroits. Le set d’une trentaine de minutes aura convaincu la plupart de la salle et rendu curieux certains qui iront “écouter ça en studio, parce que c’est franchement cool”, à ce qu’on entend.
Mais le Zénith se remplit peu à peu pendant l’entracte et finira relativement plein pour la tête d’affiche, même si la date n’était pas sold out ce soir là. C’est à 21h que les lumières s’éteignent de nouveaux pour laisser KASABIAN entrer en scène. Le décor est coloré, principalement en rose, jusqu’à la grosse caisse où est inscrit “48:13”, parallèlement à l’artwork du dernier album. La lumière est travaillée, entre éclairages multicolores et rayons laser lancés à travers les fumigènes. Le ton est donné dès le départ et le groupe se lance dans une intro sur “Shiva” suivie très vite de “Bumblebee”. En troisième titre, le formation donne une interprétation magistrale de “Underdog”, acclamée par la salle dès les premières notes. Sur scène comme dans l’auditoire, on danse. Et dans les deux cas, inutile de le préciser, on aura le bonheur de voir des costumes assez exubérants (mention spéciale pour la queue en fourrure du guitariste). Un peu plus tard arrivera le très attendu “Eez-eh”, où le Zénith se transformera en gigantesque dancefloor. Tout au long du set, on passera des morceaux plus rock à ceux plus calmes, ou à l’électro, le tout parfaitement dosé, et contentant tout le monde. La formation fera même une reprise du “People Are Strange” de The Doors, rendant hommage au regretté Jim Morrison.
C’est après un final plein de confettis que l’on ressort finalement du Zénith, secoué par toutes ces émotions. Le spectacle était sans faute, tant dans la technique que dans l’ambiance. Chapeau bas.
Setlist :
(shiva)
bumblebeee
Shoot The Runner
Underdog
Where Did All the Love Go?
Days Are Forgotten
clouds
eez-eh
Processed Beats
The Doberman
Take Aim
Thick As Thieves
Club Foot
Re?Wired
treat
Empire
Fire
—-
stevie
Vlad The Impaler
Praise You
L.S.F. (Lost Souls Forever)