Après un retour plutôt réussi, Kyo envahit ce soir l’AccorHotels Arena, encore baptisé Palais Omnisports De Paris Bercy pour les plus anciens d’entre nous et aux débuts du quatuor français. La soirée est 100% française car le groupe qui a la tâche d’ouvrir n’est autre que le duo Diva Faune. Attention nostalgie garantie !
C’est relativement tard, à 20h30, que DIVA FAUNE débute son set. Il s’agit d’un duo pop, qui chante en anglais, mais à l’accent étrange. Malgré une musique très pop, la sauce ne prend pas à Bercy durant la prestation. Il faut dire aussi que ce n’est pas d’une grande originalité, seule une musique retient notre attention, à savoir “Get Up”, l’un des titres passant souvent sur certaines radios. Malheureusement, le duo n’en aura pas donné assez pour réveiller la salle.
Vingt minutes plus tard, c’est à KYO de faire son entrée, d’abord Benoît Poher, le chanteur, seul dans l’ombre qui commence à chanter, avant d’être rejoint par les autres membres de la formation. Tout de suite, le public est pris dans l’hystérie. Le groupe, conscient de son ancienne popularité et de l’impact qu’il a eu, alterne avec intelligence entre ses nouveaux morceaux et les anciens qui ont fait son succès. Dans la setlist, on retrouve bien sûr “Le Chemin” en deuxième position, en passant par “Je Cours”, “Sarah”, “Je Saigne Encore” ou encore “Contact” et bien entendu l’inoubliable “Dernière Danse”.
Pour l’occasion, quelques arrangements sont également au programme, à l’image de “Ce Soir” joué dans une version plus planante, mais la surprise provient de “Kyosphere” interprété par Florian Dubos, le guitariste pendant, semble-t-il, une pause du chanteur, avant que celui-ci ne le rejoigne sur scène.
Petite déception cependant pour le rappel car le groupe, après avoir joué “Le Graal”, composition qui marqua son comeback avec “L’Equilibre” (2014), termine le set sur “Fremen”. Dommage de conclure sur l’un des singles tirés de “Dans La Peau” et non par l’un des titres plus énergiques du répertoire de Kyo !
Beaucoup de nostalgie ce soir à l’AccorHotels Arena malgré une première partie un peu fade. Même en l’absence de Fabien Dubos (batterie), remplacé par Jocelyn Moze (Vegastar, Empyr), Kyo a su réveiller beaucoup d’émotions dans la salle. Le groupe semble très bien connaître son public et sait satisfaire tout le monde, les plus anciens, avec des titres remontant aux premiers albums, “l’heure de gloire du groupe”, mais aussi la “nouvelle génération”, qui a découvert Kyo grâce à “Le Graal” et il semblerait même vu l’âge de certains spectateurs qu’une prochaine génération ait emboîté le pas !