Pour fêter la sortie de leur quatrième album, “bi/MENTAL”, les Mexicains étaient de passage à Paris pour un concert étonnant !
20h30. Les Parisiens de ELECTRIC JAGUAR BABY ouvrent le show. Ceci est une bonne nouvelle, puisqu’il est toujours appréciable d’avoir des locaux en première partie d’un groupe international. Et il est surtout très important de soutenir la scène française. Sur le fond, Electric Jaguar Baby est un duo batterie/guitare. Pourquoi pas, ce genre de formation fonctionne souvent très bien. Dans les faits, un show peu carré. Un son électriquement sale et un chant banal. Des influences beaucoup trop présentes. Le public n’est franchement pas réceptif à ce qu’il se passe sur scène. Une expérience vue et revue mille fois et c’est bien dommage.
21h30. LE BUTCHERETTTES débarque enfin sur scène, chaud comme la braise. Surtout la frontwoman Teri Gender Bender. Le coup d’envoi est lancé avec “spider/WAVES”. Excellente surprise que d’entendre la voix de Teri telle qu’elle est sur “bi/MENTAL” (ce qui est assez rare pour être souligné.) On aurait adoré que Jello Biaffra déboule sur scène. Mais même sans lui, cette chanson d’ouverture a redonné foi à la foule, qui se réveille enfin et qui bouge joyeusement.
Les musiciens sont tous légèrement en retrait et habillés sobrement. Teri, quant à elle, est habillée et maquillée de rouge vif, coiffée par un headband de plumes de la même couleur (manifestement, la même que sur la pochette de “bi/MENTAL”). Gender Bender en impose malgré son petit gabarit. Un charisme fou, la scène lui appartient. Elle danse dans tous les sens, elle s’allonge par terre, elle sourit beaucoup. Un vrai régal visuel et auditif.
Dans le désordre : “The Leibniz Language” et son psyché fou qui fait danser la salle entière. “Strong/ENOUGH” planante à souhait. “Dress Off” et sa batterie hyper entrainante. Alejandra Robles Luna (batterie) est d’ailleurs en excellente forme. Elle est motivée, ravie et le fait bien comprendre, avec son jeu énervé, enjoué et fort. Pour le plus grand plaisir de la foule.
Après une quinzaine de chansons, le set se termine. Le groupe semble mort de fatigue et ce n’est pas étonnant après le spectacle que les membres viennent de nous donner. Teri nous présente ses musiciens et en profite pour les remercier chaleureusement et les câliner très fort. Ils saluent le public, leurs sourires sont immenses, ils sont ravis. Ils quittent la scène sous un tonnerre d’applaudissements. Mais l’audience est quelque peu déçue, car le quatuor ne fait pas de rappel.
Le Butcherettes sur scène, c’est une énorme dose de punk rock pleine d’énergie. Une claque immense mise par Teri, qui semble venir d’une autre planète. Un show électrique qui recharge intégralement nos batteries !
1 Commentaire
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Pas du tout d’accord avec l’auteur pour le premier groupe ! Super concert et belle découverte !