Un an après avoir fait la première partie de Mayday Parade, les membres de Man Overboard sont de retour au Batofar pour un concert très pop punk. Malgré un set de peu décevant la fois précédente, les fans sont au rendez-vous en cette belle soirée du mois d’avril.
Le Batofar est bien rempli, bien que la plupart des personnes présentes sont des amis et des membres de la famille des groupes français jouant ce soir, c’est-à-dire des personnes qui ne resteront pas jusqu’au bout. Les Parisiens d’ELORYA ouvrent la soirée. Des petits problèmes de rythme se font entendre, ce qui peut arriver à tout le monde, et manque de bol, ils ont aussi des problèmes techniques. Malgré tout cela, le groupe continue de jouer et termine son set.
Le groupe suivant est ATLAS FOR HOME, encore des petits Frenchies. Du bon son, une bonne ambiance et déjà quelques fans dans la salle ! Les musiciens sont très contents d’être là et on le ressent. Le public ne peut s’empêcher de chanter lorsqu’ils reprennent “I’ll Be There For You” des Rembrandts, plus connu pour être la chanson du générique de la série “Friends”. On en oublie presque les petits problèmes de justesse. Des débuts prometteurs pour ce jeune groupe de la scène parisienne.
Originaire d’Eastbourne, Royaume Uni, ROAM débarque pour la première fois à Paris. Bien qu’il y ait moins de monde dans la salle, l’ambiance est folle. Alex Costello (chant) déborde d’énergie. On peut en dire autant de l’assemblée qui saute, mosh et chante. On voit des petits circle pits se former, bien qu’il soit difficile d’en faire au Batofar. Le chanteur en profite pour nous sortir tout son français, qui se limite à “bonjour” et “merci beaucoup”, mais le geste est apprécié ! L’audience est déchainée pour la dernière chanson et chante à l’unisson pour finir le set en beauté.
MOOSE BLOOD est une formation très attendue par les spectateurs. La bande ne cesse de monter et est déjà très populaire outre-Manche suite à la sortie de l’album “I’ll Keep You In Mind, From Time To Time” en octobre dernier. Le show commence à peine que les fans chantent déjà tous en cœur. Bien que les membres soient “not very good at talking” (ndlr : pas très bavard, pour les non-anglophones), ils nous transmettent leurs émotions par leur musique. Ils enchainent les titres de leur opus, avec l’aide du public qui unit sa voix à celle du frontman Eddy Brewerton. N’oublions pas de préciser que Glenn Harvey (batterie) s’est cassé un doigt et qu’il a donc été remplacé par Ollie, leur tour manager. Ce dernier a assuré et tout s’est passé à merveille. La fin arrive rapidement et l’auditoire en redemande. Malheureusement, il est temps de faire place à la tête d’affiche.
Davantage de personnes sont présentes dans la salle à l’arrivée de MAN OVERBOARD. On sent tout de suite que la foule est déchainée, ça bouge dans tous les sens, et les pogos s’enchainent. Nous avons droit à notre habituel “we’re on a boat”, qui met tout le monde de bonne humeur. L’énergie est impressionnante lorsqu’on sait qu’ils n’ont pratiquement pas eu de jours de repos depuis le début de la tournée. Les musiciens enchainent les gros titres de leur répertoire qui les ont rendus célèbre comme “Dead End Dreams” et “Love Your Friends, Die Laughing”. Titres qui sont bien évidemment repris par le public. C’est simple et efficace et on ne leur en demande pas plus. Un an après, nous avons droit à un show de bien meilleure qualité, que ce soit au niveau son ou lumière, et surtout, avec une ambiance plus sympathique. Après presque une heure, il est temps de se dire au revoir.
Le Batofar se souviendra longtemps de cette soirée pop punk pendant laquelle il a accueilli de très bons groupes. On espère les revoir très vite dans notre très chère capitale !