Mardi dernier, la tournée mondiale des Anglais de Marmozets a fait escale à Paris. Le groupe, encore émergeant en France, jouait sa première date dans notre pays.
Vers 20h, alors que La Maroquinerie se remplit encore, c’est le groupe français THE AMSTERDAM RED-LIGHT DISTRICT qui monte sur scène pour assurer la première partie. Souriants et accueillants, les Lyonnais assurent honorablement un set d’une trentaine de minutes. Le public déjà présent semble convaincu. Certains dans la fosse connaissent déjà la formation et quelques uns de leurs morceaux, issus du dernier album “Gone For A While” paru en novembre dernier.
Mais c’est à 21h que la tête d’affiche entre en scène. MARMOZETS se présente devant une Maroquinerie bien remplie par une armée de fans, et ce malgré la jeunesse de la formation qui n’a sorti son premier album “The Weird And Wonderful Marmozets” qu’en septembre dernier. Le spectacle s’ouvre sur le single “Move, Shake, Hide”, repris en choeur dans l’assemblée. La fosse s’échauffe déjà. Dans la salle comme sur scène, personne ne tient en place. L’ambiance sulfureuse est surtout portée par la chanteuse et leader du combo, Becca Macintyre. Sa voix passe du chant au scream et passe même par de grandes envolées dignes des meilleurs chanteurs de heavy metal. Mais l’ambiance n’est pas exclusivement portée par la frontwoman pour autant. Les quatre autres membres du groupe assurent un sans faute. A la batterie, Josh Macintyre cogne avec puissance malgré son jeune âge, alors que les guitares et la basse sonnent en parfaite synchronisation.
Seul bémol à la soirée : la durée du set. Cinquante minutes à peine et sans rappel. Dommage, on en redemandait.