Dans le cadre de sa tournée européenne, Maroon 5 invite ses fans français à Paris La Défense Arena. RockUrLife se devait d’assister au concert d’un des groupes les plus emblématiques de la scène pop rock.
Une attente longue mais prometteuse
Malgré les vives tensions liées à l’actualité aux alentours de la salle, les organisateurs maintiennent le concert. Malheureusement, comme de nombreux autres spectateurs, nous n’avons pas pu assister à la première partie en raison d’un temps d’attente particulièrement long à l’entrée.
Une fois dans la salle, nous constatons la fermeture du balcon supérieur. Qu’importe, la fête sera belle ! Le concert débute sur les chapeaux de roue avec une avalanche de tubes. Impossible de ne pas reconnaître des hits tels que “Moves Like Jagger”, “This Love” et “Stereo Hearts”, repris en chœur par l’auditoire.
Une performance énergique et une communion avec le public
La scène de Paris La Défense Arena, entourée de deux écrans géants étincelants, brille de mille feux. Pas de temps pour souffler, les hits s’enchaînent sans relâche. Les transitions entre les morceaux sont fluides et minutieusement travaillées, mettant en valeur la batterie (comme après “Love Somebody”) et les guitares.
Adam Levine, leader charismatique du groupe, parcourt la scène de long en large avec une énergie débordante, se déplace sur l’avancée centrale d’un pas dynamique et n’hésite pas à faire participer activement l’assemblée en l’incitant à chanter. Après trente minutes intenses et sans interruption, il décide enfin de saluer l’immense salle francilienne, provoquant une véritable onde d’enthousiasme.
Malgré une sonorisation parfois trop puissante en basses, la performance de la formation californienne mérite d’être saluée. Tout est joué en direct et les morceaux sont spécialement réarrangés pour le concert, avec une mention spéciale pour des titres tels que “She Will Be Loved” et “Payphone”. L’interprétation de la reprise “I Wanna Be Your Lover” de Prince met en évidence la polyvalence musicale déconcertante d’Adam Levine, capable de naviguer avec aisance entre différents genres et n’hésitant pas à saisir sa guitare. On regrette seulement l’absence des autres membres du groupe sur l’avancée, privés des applaudissements mérités qui auraient souligné leur impeccable performance musicale tout au long de la soirée.
La chorale géante se lance à nouveau avec enthousiasme dans l’interprétation de “Sugar”, faisant lever et danser l’ensemble de la salle. Le set bien rodé se conclut après une heure et demi. Malgré la taille imposante de la salle et le rythme effréné du spectacle à l’américaine qui se déploie sous nos yeux, il est impossible de nier la véritable communion entre Maroon 5 et son public ce soir-là. Ce groupe vaut incontestablement le détour en live !
