Pour cette unique date française en salle, Dave Mustaine et Megadeth investissent l’Olympia pour un concert exceptionnel. La soirée affiche évidemment complet !
Malgré les craintes liées à la chaleur, l’Olympia se trouve finalement être un havre de fraîcheur (plus ou moins, oui).
Annoncé la veille, les Français d’EXISTANCE ouvrent les hostilités. Sans surprise, il ne leur faut pas dix secondes pour séduire le public. Les amateurs de heavy traditionnel sont ravis, tout comme les connaisseurs qui apprécieront. Et ceux pour qui cette prestation est une première, ajouteront les Français à leurs discothèques rapidement. Entre les cris aigus de Julien Izard, les puissants solos et les chœurs fédérateurs, le quatuor déballe une belle leçon de heavy metal. L’interprétation d’un nouveau titre, à paraître sur le prochain album attendu en 2024, agrémente une prestation énergique.
Une salle de légende pour un groupe de légende
Deux semaines après avoir joué au Théâtre Antique d’Orange, dans le cadre de la deuxième édition de l’Orange Metallic Festival, MEGADETH est de retour dans l’Hexagone. Ainsi, malade et peu à l’aise à Orange (malgré un show correct qui aura aussi vu l’aide de Matt Heafy de Trivium sur un morceau), Dave Mustaine et les siens sont attendus avec impatience pour leur première dans la capitale en trois ans. Depuis, le groupe a sorti l’excellent The Sick, The Dying… And The Dead! (2022).
Passée une longue introduction aidée par les écrans entourant la batterie de Dirk Verbeuren, le quatuor déboule sur “Hangar 18”, enflammant sans surprise l’auditoire. Toujours accompagné du talentueux Kiko Loureiro à la guitare, Dave Mustaine retrouve également James Lomenzo à la basse. De retour au sein de Megadeth depuis l’an dernier, quel plaisir de revoir ce musicien excellent dans la capitale, avec son style si énergique !
Un best of Mustaine
Côté concert, dix albums sont mis à l’honneur avec des titres tels que “Dread And The Fugitive Mind” et “In My Darkest Hour”, respectivement tirés de The World Needs A Hero (2001) et So Far, So Good… So What! (1988). Le titre éponyme “Dystopia” s’invite également à la danse tandis que le reste est un best of plus qu’attendu. Le moindre riff, le moindre refrain, le moindre solo ? Tout y passe. L’ambiance est électrique, intense et l’association avec la prestation scénique crée une atmosphère spéciale. Vous savez, ces concerts à ne pas manquer ? En voilà le parfait exemple.
Un morceau du dernier album – malheureusement très bon – est également interprété avec “We’ll Be Back”, où l’on voit Dave gratter ses cordes sans overdrive. Puis, un regret partagé par beaucoup est l’absence de “Mechanix”, qui était au programme de quelques dates de la tournée européenne.
“Holy Wars… The Punishment Due” met un point final au récital. Les ovations debout répétées sont, quant à elles, bien révélatrices. Malgré un set quasi best of, la soirée est une totale réussite. Enfin, et pour citer notre rouquin préféré : “You’ve been great, we’ve been Megadeth“.
