Alors que Machine Head explose le Trianon, c’est une toute autre ambiance du côté de La Maroquinerie. Michael Monroe effectue son grand retour en France, après quatre années d’absence !
Il n’y a pas foule aux alentours de la salle, ni même dans la salle. Surprenant et presque inquiétant. Venu de Pologne, CHEMIA ouvre le bal. Le quintette se lance devant un parterre très clairsemé et plutôt timide. A vrai dire, ce groupe nous est plutôt inconnu. Soit. Passées les deux premières compositions, on se dit que le registre hard rock est de mise.
Ce n’est pourtant pas le cas. L’univers musical semble bien vaste et on s’y perd. Du hard au blues, d’un rock énervé à un son quasi pop, difficile d’accrocher. Le frontman anime les débats avec sourire et effectue une belle prestation. Ses comparses s’emploient également mais leur son, bien faiblard et numérique, rend le tout trop terne et sans chaleur. Le public les encourage mais le cœur n’y est pas vraiment.
Changement de décor ! La salle se remplit à une vitesse folle et l’ambiance va clairement être toute autre. MICHAEL MONROE et ses musiciens expérimentés vont faire le show. Et quel show !
Durant un peu plus de quatre-vingt minutes, le quintette all-star va nous servir une leçon de punk/rock n’roll comme on n’en fait plus à notre époque. Le premier tiers est grandement consacré au nouvel album “One Man Gang”, sorti une dizaine de jours auparavant. La recette est la même : du rythme, de l’énergie, du punk, du rock et une voix si caractéristique !
Harmonica, saxophone et baguette magique !
Mais le passé, ce qui a fait la renommée de Monroe n’est évidemment pas occulté, bien au contraire. Le charismatique leader des Hanoi Rocks va nous replonger dans cette époque si folle. Ainsi “Motorvatin'”, “Don’t You Ever Leave Me” ou encore “Malibu Beach Nightmare” font écho à cette période là et le public ne s’y trompe pas et en redemande. Pour un mardi soir, Paris est déchaîné !
Entouré de vieux briscards tels que Rich Jones, Steve Conte (New York Dolls), Sami Yaffa et Karl Rosqvist, l’alchimie est puissante. “Nothin’s Alright” et “Hammersmith Palais” de Demolition 23 ainsi que “I Feel Right” des Stooges mettent fin à une chaude soirée !
Feel good vibes! Du rock, de l’énergie et une pointe d’exubérance, Michael Monroe et ses comparses ont littéralement enflammé La Maroquinerie !
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