Ce dimanche est le troisième et dernier jour du Motocultor, déjà ! Après une nuit un peu plus courte que les jours précédents (les concerts commençant à 12h aujourd’hui au lieu de 13h vendredi et samedi), nous voilà fin prêts. Et force est de constater que la pluie elle, n’a pas pris de repos pendant la nuit… Pourvu que le ciel ait craché tout ce qu’il avait à cracher et nous laissent tranquille pour la journée !
Après avoir vu ce nom de nombreuses fois à l’affiche, et notamment au Hellfest, voilà enfin l’occasion de les voir sur scène. Il ne faut donc surtout rater REGARDE LES HOMMES TOMBER. Avec “Prelude”, un instrumental bipolaire dont la première moitié toute en puissance, sombre, lourde et lancinante, et la seconde plus rapide, nous entrons dans le vif du sujet. Lorsque surprise, le chanteur d’Otargos fait irruption sur scène. Nous l’avions bien vu aller et venir en backstage, mais sans penser un seul instant qu’il faisait partie de la formation. Aïe, du coup une sorte de petite inquiétude monte par rapport à la suite des évènements. Cette voix au timbre si particulier, et malheureusement peut-être si reconnaissable ne risque-t-elle pas de trop faire référence à Otargos ? Et bien la réponse est non. RLHT va nous emmener dans son univers apocalyptique de noirceur extrême et nous faire tout oublier (même le superbe soleil qui luit au-dessus de nos têtes). Un univers terriblement bien structuré dans lequel la batterie, les guitares, la basse et la voix se mélangent dans un dosage parfait. La voix justement, parlons-en. Un chant torturé aux confins du désespoir et de la colère et qui vous prend aux tripes. Servi par des morceaux parfois très longs, (“Ov Flames, Flesh And Sins”), mais jamais ennuyeux du fait des nombreux changements de rythmes et de la batterie qui elle, nous prend au cœur. Le combo nantais joue un mélange de sludge/black/hardcore des plus réussi, et c’est un véritable tonnerre d’applaudissements qui clôture ce set. Leur premier album éponyme, sorti il y a quelques mois est bien parti pour faire de sacrés ravages. Un gros gros coup de cœur pour Regarde Les Hommes Tomber. Voilà une journée qui commence bien !
Avec les franciliens de BUKOWSKI, et leur power/stoner ce n’est pas un atterrissage en douceur qui nous attend loin de là. C’est même une prestation bien énervée qu’ils vont proposer. A l’image du tigre qui se terre derrière le nom du groupe prêt à bondir du backdrop au fond de la scène, les voilà qui investissent la Supositor Stage (après avoir foulé celles du Sonisphere et du Hellfest, elle doit leur paraitre bien petite). Nouveau lineup pour le groupe avec l’arrivée à la batterie de Thibault Morin, et de Fred Duquesne (Empyr, Watcha) en deuxième guitare et à la production. Comme à son habitude, Julien Dottel, le bassiste, harangue la foule. Massé jusqu’à la régie son de la Supositor Stage (ce qui est tout de même plus qu’honnête pour un groupe de début de journée), le public frappe dans ses mains et martèle le rythme en cadence. Ponctué de petites touches humoristiques qui en disent long sur leur soirée festive de la veille, le set prend fin avec “Car Crusher” (dédié à la gendarmerie stratégiquement postée autour du site), sous les sirènes hurlantes. Le groupe reprendra la route pour présenter son nouvel album “Hazardous Creatures” en ce début de saison 2013/2014.
ATARAXIE est un groupe normand et le revendique en affichant sur scène le drapeau rouge et or avec les deux lions (c’est le seul point coloré dans le décor, donc fatalement cela se remarque). Devant un public statique, le groupe déverse son death/doom (ou pourrait-on dire funeral doom) telle une chape de béton. Les vocaux sont puissants et oscillent entre le grunt et le cri de façon remarquable. Les riffs sont d’une lenteur qui n’a d’égal que leur lourdeur. Les morceaux, interminables (certains peuvent durer jusqu’à plus de vingt minutes), en rajoutent encore à l’atmosphère de pesanteur extrême qui règne. Et malgré un parterre bien rempli, le public reste de marbre à la fin des morceaux. C’est étrange et plutôt surprenant. Il y a même quelqu’un au troisième rang qui s’est confortablement allongé, les mains sous la tête en guise d’oreiller. On comprend bien que le doom est une musique intériorisée qui se savoure (à condition d’aimer, cela va de soi). My Dying Bride, sors de ces corps ! Pour le coup, pas l’ombre d’un slam ou d’un pogo, ce sont les agents de la sécu barrière qui doivent être contents, au moins un peu de repos pour leurs muscles. Pour les oreilles, heureusement ils ont des bouchons ! Par contre, Météo France nous avait fait un peu peur en annonçant une journée de dimanche pluvieuse, et la matinée s’annonçait conforme aux prévisions. Mais pour le moment, en ce début d’après-midi, il n’en est rien : il fait même beau et très chaud en fait, pourvu que cela se maintienne.
C’est pendant le set de JUMPING JACK (et même avant la fin de celui d’Ataraxie) qu’est prévue la conférence de presse avec l’organisation de cette édition 2013 : à 14h. Du coup, il faut faire un choix et louper JJ. C’est bien dommage car les sons qui parviennent depuis la scène ont l’air vraiment sympathique. Des riffs bien accrocheurs et efficaces. Un rythme bien pêchu. De plus, comme Eyehategod a annulé sa prestation (voir plus bas), repousser la conférence aurait permis de voir Jumping Jack. Enfin, pour combler un peu le vide, les nantais ont rallongé leur set, mais l’info n’a pas été relayée jusqu’au bar des artistes qui servait de salle pour la conférence de presse.
Communiqué de presse de l’organisation : “Suite à un problème d’itinéraire, le groupe EyeHateGod se trouve à Clermont-Ferrand et ne pourra donc assurer sa prestation au Motocultor. Nous vous remercions de votre compréhension et vous souhaitons une bonne dernière journée de festival”.
Les italiens d’UFOMAMMUT débarquent avec leurs enceintes d’un vert pétant. C’est fou, à force de voir du noir partout, les touches de couleurs finissent presque par choquer ! La question qui se pose en assistant au set de Ufomammut c’est : “mais à quoi peut donc bien servir le micro planté sur la scène ?” de la déco ? Car il n’y a en fait que très peu de chant. Des hurlements de temps en temps tout au plus. Et pourtant régulièrement Urlo, le chanteur, s’en approche, laissant penser qu’un son va sortir, mais non. En fait, il semblerait qu’il s’agisse juste d’un outil dont le but est de transformer la voix en un instrument supplémentaire. Elle vient alors se mélanger aux riffs incisifs de la guitare, et au clavier qui diffuse un son OVNI-esque. Rendant le tout à la fois hypnotique, psychédélique et planant, limite rave party. La rythmique qui percute bien et est une vraie invitation à headbanger. A condition toutefois de tenir la distance car il n’y a que peu de répit et les morceaux sont assez longs. Enfin, finalement, sur la durée, c’est tout de même très répétitif. Mais le public apprécie et le montre. Les italiens iront saluer leurs fans à la fin de leur set.
Après avoir splité en 2009, THE OLD DEAD TREE vient tout juste de se reformer pour fêter les dix ans de leur premier LP, “The Nameless Disease”. Après le Hellfest, les voilà maintenant sur la scène du Motocultor, avant de continuer leur tournée dans l’Hexagone jusqu’au 12 octobre. C’est donc sans surprise aux titres de l’album de 2003 auxquels nous aurons droit. Un album conceptuel inspiré par le suicide de l’ancien batteur du groupe (Frédéric Guillemot) survenu en 1999, et qui à l’époque lui avait été dédié. Normal donc que l’ensemble ne soit pas joyeux joyeux. Mais malgré un set propre et bien mené, impossible de rentrer dans l’ambiance. Il y a quelque chose qui coince. Et ce quelque chose c’est la voix, trop claire. Par contre, le public a l’air ravi, c’est l’essentiel.
Ce que l’on avait aperçu sur la Supositor Stage en quittant la Dave MuStage tout à l’heure était prometteur. Pensez donc, un chapelet de crânes empalés sur un pied de micro ! LUTECE est le vainqueur du Headbang Contest au Batofar (Paris) en avril dernier et avait fait forte impression. Ils viennent présenter leur nouvel opus “…Our Ashes Blown Away” sorti en début d’année. Le combo chante en anglais, étonnant lorsqu’on s’appelle Lutèce vous conviendrez. Le moins que l’on puisse dire c’est que le quintette ne fait pas dans la dentelle. C’est même lourd au possible mais sans être pour autant dénué de mélodie. Sur “I Am The Sword”, la basse est puissante, tandis que les riffs et la rythmique rendent le morceau très entrainant. Sur “Alesia” (dédiée au Headbang Contest de Paris) un wall of death est organisé. Changement de style avec ce morceau, extrait du précédent album de 2006, aux consonances clairement pagan. Idéal pour une bonne ambiance festive. Puis un morceau du prochain album est annoncé, “Living My Funeral”. Un autre changement de style s’amorce. Retour au bon gros black death. Des riffs prenants, un texte ponctué par la frappe de batterie qui rajoute encore une touche de puissance à l’ensemble. La suite sera sur le même ton : guerrier mais parsemé de mélodies qui vous tournoient allègrement dans le crâne. Avant de partir, Hesgaroth, le chanteur, donne rendez-vous le 7 septembre au MFest du côté de Tours. Oui, oui, c’est bien noté ! Lutèce, un groupe à suivre assurément.
Les suédois de MUSTASCH font, comme beaucoup, la grande tournée des festivals d’été semble-t-il. Ils avaient enchainé sur le Hellfest, le Metal Days, le Wacken, le Summer Breeze (pour ne citer que les plus gros), et les voici aujourd’hui pour une séance de rattrapage pour les français au Motocultor. C’est parti pour une petite heure de bon gros heavy rock puissant. Simple mais efficace, et qui, en live, démonte tout sur son passage. D’ailleurs le public ne s’y trompe pas et adhère à fond, levant le point au rythme de la batterie. Ralf Gyllenhammar, le chanteur connait quelques mots en français et il le prouve en entonnant “voulez-vous coucher avec moi…” Le final de Mustasch est tout simplement terrible et Ralf se rue sur les premiers rangs pour embrasser et remercier le public au son de “I Will Always Love You”… si si, véridique ! Et voilà encore une belle découverte dans un registre soft, un peu old school mais diablement accrocheur et qui envoie du lourd. Du très lourd même.
Avec DECREPIT BIRTH, retour à quelque chose de plus… sauvage. Ce sont les américains qui vont réellement ouvrir le feu ce dimanche, et c’est “The Infestation” qui sera le vrai déclencheur, comme quoi ! Leur death brutal et intense fait mouche. Les vocaux gutturaux et “tout en nuances” de Bill Robinson (arborant fièrement les couleurs du Motocultor sur son T-shirt) bien posés sur des rythmiques aussi subtiles qu’assassines, voilà de quoi emporter la totale adhésion du public qui s’en donne à cœur joie. D’autant que le combo n’est pas avare en énergie et qu’elle est communicative. La reprise de Death “Crystal Montain” sera la cerise sur le gâteau, magistralement interprétée, elle clôturera ce set en apothéose.
Un concert de MOONSPELL est toujours la promesse d’une grande fête débordante d’énergie. Celui-ci ne déroge pas à la règle. Fernando Ribeiro, le charismatique frontman, fait son entrée, coiffé d’un masque en fer, qui brille sous le soleil. C’est “Axix Mundi” qui ouvrira la cérémonie. Un chant sombre et profond. Des riffs d’une puissance destructrice. Le décor est planté. La setlist fera la part belle au dernier album “Alpha Noir”, mais sans oublier pour autant quelques petites perles plus anciennes devenues des classiques mais dont on ne se lasse pas. Et dès que résonnent les premières notes de “Ataegina”, dame poussière signe son grand retour. La communion est parfaite avec l’assemblée qui tape dans ses mains, danse ou scande en cadence. Mais ce n’est rien à côté de l’accueil qui sera réservé à “Alma Mater” au cours de laquelle le public chante en chœur de façon encore plus puissante. Sur “Vampiria”, nous aurons droit à la visite d’une danseuse orientale du plus bel effet. Visiblement, il s’agit de la même danseuse que pour Orphaned Land, et Fernando demandera pour elle “de très forts applauses”. Il s’exprimera d’ailleurs à plusieurs reprises dans un français absolument charmant. Le set se conclue avec la désormais classique “Full Moon Madness”. Il fait encore jour, mais la lune, pas encore pleine mais presque, est déjà là pour saluer la performance. Et voilà, encore un moment extraordinaire passé avec les portugais que l’on a hâte de retrouver le 20 septembre au Mennecy Metal Fest dans l’Essonne.
Lorsque DYING FETUS débarque des Etats-Unis sur le sol européen, ce n’est pas pour rien. Leur feuille de route est impressionnante tous les gros festivals d’été y sont. Du coup, le Motocultor sera leur troisième date en France avec l’Xtreme Fest le 3 août, et le Nouveau Casino le 13. Après un saut à l’autre bout de la Belgique pour le Metal Mean hier soir, les voilà à Saint-Nolff aujourd’hui sur la Supositor Stage pour le dernier show de leur tournée européenne. Et le moins que l’on puisse dire c’est que leur passage va faire l’effet d’un rouleau compresseur ou plutôt d’une bombe atomique, dévastant tout sur son passage : Dying Fetus fait dans le brutal ! Il faut dire que leur setlist est parfaite. Piochant allègrement dans tous leurs méfaits de 1996 à 2012. Les morceaux se succèdent avec une fluidité et une technicité incroyable. Cela joue très très vite aussi bien à la batterie; mais également à la guitare. John Gallagher nous offre quelques soli mélodieux bien placés qui ne sont qu’un court répit avant que ne reprennent les rythmes bien brutaux. Les alternances de voix entre Sean Bisley et John sont du meilleur effet. Il y a une ambiance de folie. Les slammeurs arrivent à la pelle, les agents de sécurité chargé de les recevoir ne savent plus où donner de la tête. Des membres de l’organisation qui s’occupe du passage des photographes normalement se précipitent pour prêter main forte, ainsi que des bénévoles qui se chargeront d’accompagner les slammeurs vers la sortie. Du jamais vu à ce point ! La fosse n’est plus qu’un immense et gigantesque chaos où se mêlent pogos, circle pits et slams desquels s’élèvent des bras, des pieds, des crocodiles gonflables et autres bouées canards ou chèvres volantes. C’est tout simplement indescriptible. Moribond le fœtus ? Pas vraiment non ! Ce sera certainement la prestation la plus impressionnante de ces trois jours. D’ailleurs, on ne peut s’empêcher d’avoir une pensée émue pour les gars de la sécu qui doivent être complètement rincés par la pluie ou plutôt la tempête voir même le cyclone de slammeurs qui s’abat sur eux.
L’étonnement fut grand à la lecture du running order et de découvrir qu’EXODUS jouait avant Orange Goblin. Enfin, place donc maintenant au thrash old school des monstres californiens. C’est sous l’œil bienveillant d’un Dark Vador fumant sa cigarette, posé sur une enceinte, que le combo débarque sur scène. La setlist mettra surtout l’accent sur les morceaux plus anciens de 1985 (“Piranha”, “Strike Of The Beast”) ou de 1989 (“The Toxic Waltz”). Rob Dukes (chant) est à fond et semble totalement habité. Une chose est sûre, il ne faudra pas compter sur eux pour ramollir l’ambiance dans la fosse. “Strike Of The Beast” clôturera ce set de façon magistrale. Les festivaliers sont aux anges face à cette déferlante d’énergie.
Au lendemain de leur concert au Glazart, et après une tournée européenne; ponctuées de bon nombre d’aléas et de rebondissements (à commencer par le forfait du guitariste Joe Hoare qui, ayant dû subir une opération chirurgicale suite à une rupture de tendon d’Achille a été remplacé par Neil Kingsbury), les londoniens d’ORANGE GOBLIN proposent ce soir leur dernier show en Europe, avant le début de la tournée américaine. Les mots d’ordre en seront puissance, énergie, gros son et partage. Avec des titres comme “Cities Of Frost”, le public ne se fait pas prier pour montrer à quel point il est réceptif. Ben Ward, le chanteur monolithique demandera, de sa voix de stentor d’acclamer tous les groupes et notamment Exodus, puis questionnera l’assistance pour savoir si elle a de l’énergie pour d’autres morceaux. La réponse ne se fera pas attendre. C’est oui, et rebelote : à nouveau une pluie de slammeurs s’abat. Le stoner aux accents heavy/rock des anglais est d’une efficacité redoutable et la fosse lui rend un brillant hommage. C’est avec un final en forme d’apothéose sur “Red Tide Rizing” aux rythmes puissants servis par une batterie percutante, et dans une ambiance de folie qu’Orange Goblin nous quitte, après un set mémorable.
La Dave MuStage offre maintenant une vue sur une scène ultra dépouillée, il faut avouer que l’on s’attendait à un peu plus de décorum. La batterie a été décentrée vers la gauche afin de laisser de la place aux trois chanteurs. C’est le groupe de metal symphonique THERION qui a la charge de clôturer cette édition 2013 du Motocultor. La première et au final la seul surprise de ce show sera l’arrivée de la danseuse orientale (déjà apparue avec Orphaned Land et Moonspell) Johanna Najla Fakhri portant des sortes de grandes ailes rouges qui se déploient, tel un papillon sortant de sa chrysalide. Les titres vont s’enchainer pour le plus grand bonheur de la foule toujours nombreuse et réceptive. Mais même si la musique est entrainante (à l’image de “Vanaheim”) il n’est pas évident de succomber aux chants lyriques qui deviennent rapidement ennuyeux. La reprise de France Gall “Poupée De Cire Poupée De Son” sonnera l’heure du départ. Les fans pourront retrouver les suédois le 19 décembre au Trabendo à Paris avec notamment les russes de Arkona (dont le pagan avait remporté un vif succès lors du Motocultor 2012), en première partie. Une sorte d’opéra rock est en projet.
Voilà, le rideau se baisse déjà sur ces trois jours intenses qui feront de cette édition 2013 un excellent moment une fois de plus. Une édition réussie avec 12 000 entrées sur les trois jours. De nombreux points positifs : une programmation variée et très intéressante qui aura permis de faire de belles découvertes (c’était déjà le cas l’an dernier, et cela se confirme cette année, il semble que ce soit une constante du Motocultor “le festival à taille humaine” comme il est souvent qualifié, pourvu que la prochaine édition ne déroge pas à cette règle); des groupes visiblement contents d’être là et qui souvent font l’effort d’adresser au public quelques mots en français (c’est tellement charmant et cela fait toujours plaisir).
A noter également les nettes améliorations par rapport à l’an dernier. Evidemment les infrastructures déjà existantes qu’offre le site y sont pour quelque choses, mais pas uniquement. Les bénévoles ont aussi leur part dans cette réussite : le stand resto était nickel. Sans oublier le service de sécurité absolument parfait, qui a pourtant du bien souffrir car les conditions dans lesquelles ils ont œuvré devant la Supositor Stage étaient loin d’être évidentes en raison du peu de place qu’il y avait dans le pit photo. Mais ils étaient aussi à l’aise pour récupérer les bouées canard que les grands vikings de deux mètres. Il y a fort à parier qu’ils ont dormi toute la semaine qui a suivi pour récupérer ! Au moins ! Evidemment le site est superbe. D’un accès on ne peut plus facile depuis la voie rapide, le parking est grandiose et la zone du festival en pente douce est idéale que demander de mieux ? Et bien si… si on osait on demanderait bien quelques petites choses… On ose ? Alors, s’il vous plait pour l’année prochaine, il nous faudrait exactement la même chose mais avec deux grandes scènes (la Supositor est un peu petite), des bracelets sympas que l’on pourrait garder en souvenir (pour ceux qui en font collection, les bracelets papiers ne feront pas long feu…), et un plombier (pour les toilettes, parce que dimanche…)
Voilà, que dire d’autre ? Et bien rien, il n’y à plus qu’à noter les dates des 22, 23 et 24 août 2014 dans l’agenda et pour le lieu, et bien… Mesdames et Messieurs les décisionnaires, nous n’attendons plus que vous pour confirmer, mais serions ravis de revenir à Saint-Nolff.
P.S : Le problème d’itinéraire d’Eyehategod qui aurait pu n’être qu’un épisode comique revêt un aspect beaucoup plus triste après l’annonce du décès du batteur, Joey LaCaze, la semaine suivante.
par Izenah
Crédit photos : Serge Tenani et Izenah