La Maroquinerie affiche complet pour cette soirée placée sous le signe du pop punk britannique avec Neck Deep et Boston Manor. Un programme alléchant pour cette fin de long week-end.
Une première partie électrique
La mise en jambes est assurée par BOSTON MANOR. Les lumières s’éteignent, le son devient électro et le public s’enflamme dès le premier morceau. Le groupe électrise la fosse avec son pop punk agrémenté de nombreuses influences. L’énergie balancée par le quintette est communicative et le chanteur se plait à invectiver l’assemblée. Une partie de la salle connaît bien le quintette et ne se prive pas pour donner de la voix.
Boston Manor se réjouit de cet accueil si chaleureux et en profite pour bien communiquer, plaçant un “c’est chaud” en français. Sur l’excellent “You, Me & The Class War”, Henry Cox demande à la fosse de se mettre en formation de circle pit puis descend dans l’arène. Il vient chercher chaque personne autour de lui pour l’engager. La bagarre est lancée et c’est toute La Maroquinerie qui en redemande !
Back to the roots
Avant l’arrivée de NECK DEEP, la salle se chauffe toute seule. Un petit groupe entame “In Too Deep” de Sum 41 et c’est l’enchaînement sur blink 182 et Green Day. Aucun doute, l’ambiance est au rendez-vous à La Maroquinerie. Quand le groupe déboule avec “STFU”, l’auditoire irradie la salle de bonheur. Une salle qui reprend en chœur les paroles de “Lowlife”. L’ambiance monte d’un cran avec le puissant cri lancé “Citizens Of Earth”. La batterie se fait plus lourde, les riffs de guitares sont plus incisifs. Un petit bijou de morceau, qui explore une autre facette du groupe.
Très communicatif, Ben Barlow dit apprécier la proximité retrouvée avec l’audience. Il aime voir les gens slamer et venir sur scène, du moment qu’ils ne restent pas trop longtemps ! La formation annonce qu’elle va jouer les deux premiers morceaux jamais composés. Des titres qui se font rares sur les setlist, “Over And Over” a quasiment disparu des prestations live depuis 2016. L’énergie est différente, un peu plus énervée et toujours jouissive. Le show prend feu à l’image des deux guitaristes montés sur ressort.
Pop Punk Forever
Vient le temps de la “cheesy f****** love song“, comme le dit Ben Barlow avec le populaire “When You Know”. Le public s’époumone sur la ballade et semble apprécier l’enchaînement avec “She’s A God”. Les bras se lèvent et suivent le rythme pour “A Part Of Me”, le chanteur laisse sa place à la foule pour chanter les paroles. La salle réclame “Gold Steps”, le groupe discute sur scène, laissant échapper quelques riffs de guitares avant de demander à leurs fans de les impressionner sur les deux prochains titres pour mériter le morceau attendu.
La consigne donnée, La Maroquinerie se prête au jeu sur les excellents “Can’t Kick Up The Roots” et “Where Do We Go When We Go”. Ben Barlow s’offre un petit slam pour bien tester la fosse. Le public est comblé avec un rappel qui inclut bien sûr “Tell Me More” et se conclut avec le beau “In Bloom”.
Neck Deep assure un show festif à travers une setlist variée, qui fait la part belle à son album Life’s Not Out To Get You (2015) !
