Paradise Lost, groupe fer de lance du death metal/doom britannique, prend place au Trabendo pour une soirée exceptionnelle.
Hangman’s Chair
C’est le groupe parisien HANGMAN’S CHAIR qui ouvre le bal dans une salle bondée. Tout en restant efficace, le set emballe moyennement le public qui semble dans l’expectative. Dommage, mais nous nous laissons malgré tout convaincre par le “doom psychédélique“, stoner metal et sludge, mélodiquement très riche et prenant.
Le chant de Cédric Toufouti est puissant et parfaitement exécuté. Au fur et à mesure du set, les têtes commencent à s’agiter, les headbangs se font plus présents et quelques membres de l’audience finissent pas chanter les paroles.
Sept petits titres et le groupe tire sa révérence sous les applaudissements nourris de la salle.
Paradise Lost
A 21H00 pile le groupe britannique de doom/death metal arrive sur scène, sous les cris de l’audience nourrie et chaleureuse.
On sent un vrai plaisir du public de retrouver PARADISE LOST, après une très longue absence depuis son dernier concert à Paris en 2017. Le groupe semble également ravi de retrouver ses fans, et le chanteur Nick Holmes sera d’ailleurs très bavard ce soir. Quelques blagues rythmeront d’ailleurs le concert !
Après cet accueil tumultueux et se lancent dans “Enchantment”. Il s’agit d’une déclaration d’intention musicale, le groupe mettant en avant son stoner/doom mélodique et riche.
“Blood And Chaos” de l’album Medusa continue sur la lancée entamée et nous permet de prendre conscience du rouleau compresseur musical de la formation. Les basses vrombissent, les lights mettent en avant les membres du groupe sous un aspect presque fantomatique.
Lorsque Nick Holmes annonce “une vieille chanson“, il y a des poings levés dans le public. C’est “Eternal” de l’album Gothic, et la voix grondante distinctive de Nick est accompagnée d’un jeu impressionnant du groupe. La basse de Steve Edmondson et la guitare rythmique d’Aaron Aedy sont d’une puissance incomparable.
La chanson titre de l’album One Second, qui a vu le groupe adopter une direction plus électronique, est superbement interprétée. Ce qui est évident dans la performance de ce soir, c’est la facilité avec laquelle Paradise Lost est capable de parcourir son vaste catalogue d’albums. De plus, les morceaux du dernier album studio Obsidian sont particulièrement mis en avant ce soir avec cinq morceaux de joués. Ce qui ravit d’autant plus les spectateurs !
La soirée continue de se dérouler sous les auspices du doom et des headbangs: “No Hope In Sight” et le trio de fin “Darker Thoughts”, “Embers Fire” et “Ghosts” retournent la fosse. Quelle belle fin de concert ! Acclamé de longs moments, Paradise Lost sort de scène. A quand le retour ?