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SHAKE SHAKE GO @ La Maroquinerie (06/02/24)

Seulement quelques mois après avoir rempli La Boule Noire, Shake Shake Go fait à nouveau salle comble, cette fois-ci à La Maroquinerie. RockUrLife y était et vous raconte !

Qui dit concert complet dit chaleur humaine, et de ce fait, étouffante comme c’est toujours le cas pour la salle de la Rue Boyer. À peine arrivé, c’est comme si on pénétrait dans un sauna ! Qu’importe, nous ne boudons pas notre plaisir de (re)voir le groupe dans une salle intimiste lors de cette nouvelle escale parisienne du Double Vision Tour.

À 20h55, cinq minutes avant l’horaire prévu, les lumières s’éteignent sous les acclamations du public. Si la dernière date parisienne du trio franco-gallois indie folk faisait office de showcase pour présenter en avant-première les nouveaux morceaux du nouvel album Double Vision, désormais disponible, la seconde Maroquinerie de sa carrière voit SHAKE SHAKE GO offrir un véritable concert devant des spectateurs n’ayant plus aucune excuse, connaissant quasiment les paroles de toutes les chansons jouées. De plus, exit l’écran LED, place à un backdrop simple et efficace affichant le logo du groupe, façon néon, suspendu au-dessus du kit de batterie.

Le logo s’illumine en rouge sur une boucle servant d’intro, accompagnée de l’instrumental de “Red Woman”, le premier single du dernier disque ayant également ouvert le concert à La Boule Noire. Puisqu’on ne change pas une équipe qui gagne : le line up composé de Poppy Jones (chant), Virgile Rozand (guitare) et Kilian Saubusse (batterie) est toujours complété sur scène par une claviériste et un bassiste.

Ceux qui ont déjà assisté à un concert de SSG ne seront pas surpris d’assister à une sorte de jam session en live, contrairement à ceux les voyant en live pour la première fois. En effet, presque toutes les chansons se terminent sur une partie instrumentale, comme une sorte d’improvisation musicale, mais qui n’en est pas réellement une !

Si le set ressemblera, plus ou moins, à celui de la dernière date parisienne, force est de constater quelques changements dans les morceaux interprétés et ce dès le deuxième titre, “Come Back To Me”, tiré du deuxième album Homesick, un peu mis au placard la dernière fois. Ce soir, il sera notamment représenté par la ballade touchante “Blackbird”, l’un des rares moments d’accalmie. Mais la surprise viendra pendant le rappel avec “Dinosaur”, qui n’avait pas été joué à La Boule Noire, sur laquelle tout le monde se lâche totalement !

Promotion oblige, les morceaux de Double Vision sont autant représentés que ceux du premier album All In Time avec six titres joués de chaque disque.

L’un des temps forts de la soirée reste bien évidemment “England Skies”, titre qui a fait connaître Shake Shake Go aux yeux du monde en sixième position de la setlist, comme une façon pour le groupe de vite s’en défaire et surtout de dire qu’il ne se résume pas seulement à cette chanson. Qu’importe, le refrain du morceau est repris à pleins poumons par le public, plutôt varié en âge. Il y a des jeunes, des moins jeunes et même des enfants. Pour preuve, il n’y a qu’à voir les spectateurs que Poppy fait chanter et fait monter sur scène pour entamer le refrain de “All In Time” durant le pont. Un joli moment de communion qui pourrait résumer à lui seul l’ambiance familiale et chaleureuse de cette soirée !

Ajouté à cela, une performance vocale de la part de la rayonnante et énergique chanteuse Poppy Jones, dont la voix ne montre aucun signe de fatigue pendant toute la durée du set. Cette dernière, en véritable chauffeuse de salle, bouge pourtant partout sur scène, danse, le tout avec une gestuelle chorégraphique. Mention spéciale à “Lead Me To The Water”, débutant a capella avec une profondeur saisissante : c’est le moment du set où Poppy démontre tous ses talents de vocaliste avec une maîtrise d’une aisance et d’une facilité déconcertante ! Les autres musiciens ne sont pas en reste, bien que davantage plus discrets et concentrés sur leurs instruments.

Pourtant, la performance vocale de la chanteuse contraste avec sa communication, principalement en anglais, puisqu’elle paraît toujours un peu timide et gênée quand elle communique en français, mais elle fait l’effort de parler dans la langue de Molière et surtout elle progresse : “Mieux vaut tard que jamais !

C’est sur “The Night” que se conclut l’heure et demie de set dans une ambiance festive et énergique, résumant parfaitement l’esprit de la soirée.

22h30, le set prend fin avec des ultimes remerciements et une invitation pour le prochain concert de Shake Shake Go le 12 décembre au Trabendo, salle dans laquelle le trio avait déjà joué en 2019.

Mais avant cela, Shake Shake Go donne rendez-vous au stand merch pour rencontrer ses fans autour d’une séance de dédicaces du merch dont tous les bénéfices seront reversés à l’organisation Target Ovarian Cancer, une cause chère pour Poppy Jones.

Un concert énergique plein de bonnes vibes qui fait du bien !

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Anthony Bé
Fondateur - Rédacteur en chef du webzine RockUrLife