STATE CHAMPS @ La Boule Noire (25/02/17)

Samedi soir, La Boule Noire affichait complète pour le concert de State Champs accompagné d’As It Is et de Northbound. Pour cette deuxième fois en France, les New-Yorkais ont su faire de cette date un succès.

Si le concert est sold out, la salle est loin d’être pleine lorsque le show commence dès 19h15, avec les jeunes garçons de NORTHBOUND. La Boule Noire se remplit timidement au rythme de leur chansons coincées entre un style pop punk et emo. Les Américains ont cependant du mal à faire bouger la foule, malgré quelques sauts. L’ambiance finit par se détendre lorsque le groupe commence à entonner les premières notes de “Elevated” (ndlr : de State Champs) cherchant à chauffer la salle pour le reste de la soirée. C’est malgré tout l’air satisfait que les garçons quittent la scène, laissant la place à As It Is.

La bande de Patty Walters parait bien plus attendue que Northbound qui a ouvert la soirée. Dès son arrivée sur scène, la foule se met à bouger sur “Okay”. Les plus motivés sautent au rythme du set de AS IT IS, qui parait concentré sur sa tâche. Cependant, le célèbre frontman se montre plus énergique, multipliant les jeux de micros et sourires aux premiers rangs. Sur “Can’t Save Myself”, le chanteur demande aux petits Français de chanter avec leur “fucking accent”. Le set est bien plus long, la formation prenant même le temps de jouer “Still Remembering” en acoustique. Les fans semblent conquis, reprenant chaque parole. Patty Walters termine même le show par un bain de foule. La prestation d’As It Is aura été l’occasion de décrisper le public, désormais prêt à accueillir State Champs comme il se doit.

Les New-Yorkais finissent par débarquer sur scène après 21h, et la foule se montre motivée pour les accueillir à Paris. Il faudra cependant attendre “Shape Up” pour voir les premiers pogos de la soirée, qui ne désempliront que pendant le court set acoustique de STATE CHAMPS. Le son est bon, et le quintette démontre sa propension à assurer sur une petite scène telle que La Boule Noire, malgré le fait que ces derniers commencent à jouer sur du bien plus grand aux Etats-Unis. Quelques plaisanteries sont faites mais il règne tout de même une distance certaine avec l’assemblée. Le groupe enchaîne les titres, privilégiant son dernier album “Around The World And Back” (2015). Derek Discanio, en bon frontman, explique que ‘’est un plaisir de venir jouer un concert sold out dans la capitale française. Les cinq garçons ne se déchaînent pas autant qu’ils l’auraient laissé paraitre, ces derniers soucieux d’offrir un set professionnel. Cependant, rien n’est laissé au hasard, avec des compositions comme “All You Are Is History” ou bien “Perfect Score” dont les refrains sont largement repris par un auditoire qui quant à lui danse et chante. La setlist est correctement menée, sans temps mort durant le show, et ce même pendant les deux chansons acoustiques. En effet, seul Derek et Tyler à la guitare sèche restent sur scène pour jouer “Stick Around” et “If I’m Lucky”. La soirée continue, avec les chansons les plus populaires de State Champs, se terminant par “Elevated”.

Des rapides remerciements laissent présager un rappel, pour une foule qui n’est pas encore rassasié. Lorsque State Champs revient sur scène, c’est pour jouer l’un de ses premiers morceaux, “Nothing’s Wrong”. Mais c’est avec “Secrets” que le set se termine en apothéose, sur lequel les fans finissent par rejoindre les Américains sur scène. Paris et la France montrent alors leur énergie à un groupe qui finit par promettre de revenir vite, après avoir bouclé son troisième album.

Cette soirée sera mémorable pour qui aime State Champs. La foule n’a pas été aussi énergétique qu’aurait pu le laisser penser l’affiche à première vue, mais c’est tout de même une bonne soirée au pop punk léger qui s’est déroulée en ce samedi 25 février.

Setlist :

Losing Myself
Hard To Please
Shape Up
Eyes Closed
Remedy
All Or Nothing
All You Are Is History
Easy Enough
Stick Around
If I’m Lucky
Perfect Score
Simple Existence
Breaking Ground
Elevated
—-
Nothing’s Wrong
Secrets