Événement attendu par des centaines de fans, Sting revient enfin dans la capitale. Son My Songs Tour faisait un arrêt à l’Accor Arena de Bercy pour un show en pilote automatique.
Le soir est enfin venu pour les fans de l’ex-frontman de The Police. Après des reports liés à la COVID-19, Sting est finalement de passage à l’Accor Arena. Alors même que la première partie s’apprête à débuter, les spectateurs continuent de se presser autour de Bercy. L’arena est complète ce soir.
En parlant de première partie, ce n’est pas un parfait inconnu qui s’avance sur la scène. En effet, JOE SUMNER est le fils d’un certain Gordon Matthew Sumner, aussi connu sous le pseudo Sting. Le fiston accompagne donc son père sur toute la tournée. Pour son set d’un peu plus d’une demi-heure, Joe est seul accompagné d’une guitare électro-acoustique. Malgré les applaudissements du public, on sent toutefois que tout le monde n’est pas conquis. Le public se réserve, à raison, pour le show principal.
Englishman in Paris
Il est vingt heures et cinquante minutes lorsque STING arrive sur scène en compagnie de ses musiciens. On remarque tout de suite le micro accroché à la tête et collé à la bouche. Une façon de se donner un peu plus de liberté, mais qui fait un peu penser à l’accoutrement de chanteurs de comédie musicale. Un concert qui démarre au quart de tour avec l’enchaînement des cultissimes “Message In A Bottle” et “Englishman In New York”. Le public est vite rassuré : la voix du Britannique est (presque) comme aux premiers jours.
La tournée My Songs, débutée à l’origine en 2019, est en effet l’occasion pour le bassiste de revisiter certains de ses titres les plus connus, dont beaucoup sont des tubes monumentaux de The Police. Entre temps, l’artiste a publié l’album The Bridge (2019). Le nom de la tournée n’ayant pas changé pour autant, il ne faut alors pas s’étonner de voir que seules trois chansons (“For Her Love”, “If It’s Love” et “Rushing Water”) de ce disque sont jouées ce soir. Ce sont bien les tubes qui se taillent la part du lion.
On notera tout de même, avec un certain étonnement, l’ajout du morceau “What Could Have Been”, composé pour la série Netflix Arcane. Sachant cela, il est moins étonnant de voir une séquence tirée de la série s’afficher sur les écrans géants de la salle. Cela déroute tout de même un peu.
Not So Lonely
Tout au long de l’heure et demie que dure le concert, Sting fait une belle démonstration de son charisme et de son énergie communicative. S’exprimant souvent dans un français impeccable, le chanteur met à contribution son public. Mais ce n’est pas parce qu’il est à Paris, en terrain conquis et avec une maîtrise de la langue que le frontman s’exprime beaucoup pour autant. Tout au plus, ses interventions relèvent du minimum syndical.
À plusieurs occasions, Sting invite également quelques-uns de ses musiciens additionnels sur scène avec lui. L’occasion pour lui de mettre en avant Shane Sager (dix-huit ans seulement) à l’harmonica en lui faisant reprendre la partie de Stevie Wonder sur “Brand New Day”. De même, les choristes Gene Noble et Melissa Musique viennent tour à tour se joindre à lui sur “Shape Of My Heart” et “Whenever I Say Your Name” respectivement. C’est ensuite à son fils, Joe Sumner, de le rejoindre sur “King Of Pain”. Des interventions sans nul doute répétées chaque soir de la tournée et qui, du coup, sonnent un peu creux malgré le talent des musiciens concernés.
Alors qu’il ne reste qu’une demi-heure de show (rappel inclus, qui n’aura même pas duré une minute), les tubes s’enchaînent encore plus. “Walking On The Moon”, “So Lonely”, “Desert Rose” ou encore “Roxanne”. Un beau bouquet final, à n’en pas douter.
1 Commentaire
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🧐🤨 comme quoi tout est subjectif 🙃🤯