C’est dans un Zénith complet que les Canadiens de Sum 41 font leur grand retour dans la capitale. Une soirée placée sous le signe de la célébration des quinze ans de l’album “Chuck” et du début de la tournée européenne “Order In Decline” !
Le mot d’ordre de la soirée ? Punk rock (et nostalgie) !
La salle n’est pas encore totalement remplie lorsque ZEBRAHEAD fait son entrée, mais l’accueil en reste pour autant excellent. Il faut dire que les Américains, qui cumulent pas moins de vingt-quatre ans de carrière, ne sont pas inconnus au bataillon. Et ceux qui les découvrent ce soir ne peuvent qu’être conquis par un set qui n’est pas de tout repos.
Ainsi, même si la foule est timide lors des premiers titres, les circle pits ponctuent le reste du show. Le tout pour le plus grand plaisir des musiciens ! Ces derniers n’hésitent d’ailleurs pas à inviter deux fans à venir boire un verre sur scène. Des interactions nombreuses qui réchauffent la salle quelques minutes avant l’arrivée des Canadiens.
Une scénographie simple mais efficace
C’est à 20h40 que les lumières s’éteignent pour laisser les premières notes de “Turning Away” résonner dans un Zénith désormais plein à craquer. L’immense rideau utilisé pour cacher la scène ne tarde pas à tomber pour dévoiler les cinq membres de SUM 41 attendus impatiemment. La scénographie est simple mais efficace. Un arrière plan à l’effigie du groupe et une petite avancée de scène. Et ça suffit largement ! Pas besoin de plus, le quintette en envoie et il est impossible de rester indifférent.
La setlist proposée compte pas moins de vingt-quatre morceaux et il y en a pour tous les goûts. Entre “The Hell Song” ou “We’re All To Blame” qui sont de véritables incontournables de la discographie, le ton est donné. Ce soir, hors de question de ressortir de la salle sans avoir chanté à en perdre la voix. Et encore moins sans avoir pris une grosse vague de nostalgie au visage !
Une setlist équilibrée
Entre les titres légendaires qui ont permis à Sum 41 de se faire connaître, des morceaux plus récents sont incorporés. Ainsi “War” et “Out For Blood” trouvent leur public, même si l’ambiance est un peu plus électrique sur “Walking Disaster”. Depuis les gradins, impossible de passer à côté de la fosse qui se retrouve divisée en plusieurs circle pits, ou secouée par de nombreux pogos. Comme le dira le frontman Deryck Whibley à plusieurs reprises, l’auditoire est fou. Et il adore ça !
Ce qui nous frappe au début de ce set monumental, ce sont les rares interactions du groupe avec son audience. Il faut dire que la setlist est particulièrement bien garnie et le timing très serré, et ça se sent un peu au départ. Heureusement, au fil des minutes, le chanteur se montre un peu plus bavard et interagit avec l’assistance, ne manquant pas de la remercier à plusieurs reprises.
Un set ponctué de petites anecdotes
Juste avant d’entamer “Pieces”, Whibley explique qu’une seconde scène devait se trouver au fond de la fosse. Mais que ça, c’était avant que la formation apprenne que le concert était (archi) complet. De petites anecdotes qui ponctuent les derniers titres avant le rappel et qui sont appréciables !
Impossible de revenir sur cette soirée sans mentionner la reprise très rock de “We Will Rock You” qui enflamme le Zénith, et qui introduit à la perfection “In Too Deep”. Si c’était la chanson de fermeture lors des deux précédents concerts de la tournée, ce soir, c’est “Never There” qui clôt le set.
Une soirée riche en émotions et en énergie. Et un retour très rapide de Sum 41 dans la capitale prévu dès le lendemain pour un concert intimiste aux Etoiles. Une date attendue avec impatience mais qui sera finalement annulée par mesure de sécurité. Dommage !