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TEXAS @ Zénith (15/04/22)

Texas foule la scène du Zénith pour fêter les trente ans de son premier album, Southside. En avant la nostalgie.

Soirée particulière que ce 15 avril en compagnie des Écossais de Texas : le concert n’a aucune première partie puisqu’il consiste en deux sets : le premier reprend la quasi totalité de Southside, tandis que le deuxième nous propose quelques uns des plus grands tubes du groupe.

Retour aux sources

Les lumières s’éteignent, une guitare au son bluesy se fait entendre. Pas de doute, on va revenir aux fondamentaux du groupe Texas : un son country, acoustique, blues, rythmé par la voix toujours aussi reconnaissable de Sharleen Spiteri.

La salle, quasiment pleine, accueille la formation sous les applaudissements et les cris de joie. Une mise en scène très intimiste se met en place sur la scène presque trop grande du Zénith. Un peu froide, celle-ci est vite réchauffée par des lumières naturelles et douces. Il ne manque qu’un feu de cheminée et un plaid, et on croirait assister aux répétitions impromptues du groupe.

Vêtue de jean et avec son bonnet jaune, Sharleen Spiteri prend place sur scène : et même toute la place si l’on peut dire. Jamais en manque d’une blague ou d’un mot en français, la frontwoman rythme le set de ses interventions, et nous glisse son plaisir d’être ici ce soir pour cette soirée si particulière. Pétillante et drôle.

Le groupe déroule sans anicroche l’intégralité de Southside, avec une mention spéciale pour “I Don’t Want A Lover” réinterprétée façon Johnny Cash. Rafraîchissant.

Une fois l’ensemble du disque déroulé suivi de vingt-cinq minutes d’entracte, on attend de pied ferme le set “rock” de Texas.

Maxi Best of

Cette fois ci vêtue d’une costume bordeaux en velours et chaussée de baskets, une superbe guitare vert pistache en bandoulière, Sharleen Spiteri et sa bande mettent le pied sur l’accélérateur pour ne plus l’enlever. Les onze titres vont s’enchaîner avec peu de temps mort, et c’est “Summer Son” qui ouvre les hostilités.

Bondissante, dansant et se trémoussant sur toute la scène, la frontwoman est incroyable de charisme sur scène. Sans oublier sa voix inimitable, toujours aussi belle que sur Southside. Le reste du groupe est quelque peu en retrait, la faute à la personnalité éclatante (voire écrasante) de la chanteuse dévastant tout.

C’est un set de tubes qui s’enchaîne à n’en plus finir, juste ponctué de quelques anecdotes en français ou anglais fortement teinté d’accent écossais qui nous offrent un répit.

Chaque morceau est aussi copieusement applaudi par les spectateurs, collant sur le visage de la chanteuse un immense sourire. Une belle communion que celle des fans et des Écossais ce soir, chacun ressentant le plaisir de l’autre.

“Hi”, “In Our Lifetime”, In Demand”, “Inner Smile”; que des tubes que tout le monde reprend en chœur. A peine jouée “Say What You Want” que le rappel (wink wink), complètement factice comme rappelé par la chanteuse, nous permet d’entendre cette fois “I Don’t Want A Lover” dans sa version studio. Couplée à “Black Eyed Boy”, c’est l’étincelle qui met une dernière fois le feu au Zénith surchauffé. S’achevant sur la reprise “Suspicious Minds” (dommage de ne pas avoir bénéficié de l’énergie de “Black Eyed Boy” pour terminer le concert) faisant redescendre l’adrénaline, c’est sous des applaudissements nourris que le groupe s’éclipse de la scène. Sacrée soirée.

Avec son concept double, Texas nous a offert le meilleur de ses trente-cinq ans de carrière en une soirée.

Texas Setlist Le Zénith, Paris, France 2022, Southside + Hi

1 Commentaire

  1. Qu’avez vous pensé de la qualité du son ? Nous avons été très déçus et sommes partis à la fin du premier set…

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Laura Navarre
J'ai annoncé à mes parents à 16 ans que mon objectif professionnel était de produire la prochaine tournée de U2.