The Amazons nous fait le plaisir de revenir deux ans après sa dernière date parisienne.
Pas mal de monde dans la salle tarabiscotée du Gibus Live pour la première partie DEPUTIES. Le groupe français, influencé par Two Door Cinema Club, est rythmé et rock comme il faut. Les compositions sont de bonne facture, la batterie à contre temps a le mérite d’être inédite. Et les musiciens ont ramenés pas mal de leurs copains pour chauffer la salle !
Malgré un léger flottement après une demi heure de set, les quinze dernière minutes sont beaucoup plus pêchues. Au plaisir de revoir Deputies sur un prochain concert !
Entre flegme britannique et simplicité
C’est sur un long discours de Springsteen que s’ouvre le set. Le nom de THE AMAZONS en lumière rouge en fond de scène et c’est tout. Les Anglais font dans la simplicité. Premier titre et premier tube : “Stay With Me” frappe fort et est le mètre étalon de la soirée.
Le physique gracile du chanteur Matthew Thomson lui permet de séduire tout en souplesse et clins d’œil les premiers rangs. Mais le début du show est loin d’être gagné pour les Britanniques, la faute à un son affreux. La voix est quasiment inaudible, la guitare lead perdue dans le fond et la batterie couvre le tout.
Premier moment d’émotion avec “25” (et un son enfin correct). Le groupe rentre enfin dans son concert et nous embarque avec lui. Enchaînement avec “Mother”, single du second album, achève de convertir les plus indécis et fait démarrer un set pourtant mal commencé.
Un cri d’amour pour John Lennon
Les gars de Reading vont enfin pouvoir se lâcher et nous balancent coup sur coup “Fuzzy Tree”, “End Of Wonder” et la bombe blues rock “In My Mind”. On sent enfin le quatuor heureux d’être là.
Surprise : The Amazons reprend “Helter Skelter” des Beatles en toute simplicité. Une jolie reprise qui s’intègre au répertoire rock n’roll de la formation anglaise. Cette chanson est aussi marquée par la descente dans la fosse du chanteur guitariste. Après 1h15 de concert, le groupe revient pour un rappel inattendu. Deuxième reprise de la soirée avec “Ticket To Ride” jouée à la guitare et chantée en cœur avec le public. Matt l’avoue lui même, il est fan mais ne connaît pas les paroles !
Ce sera le pinacle d’un show plutôt bon et sans esbroufe. A l’image de son groupe : discret et efficace, sans aucun effet superflu !