The Darkness est de retour en France pour une tournée centrée autour de son opera rock “Easter Is Cancelled”. Jouer l’intégralité du nouvel album, pari risqué mais réussi ? RockUrLife revient sur cette soirée fantasque !
Rock from down under
La soirée démarre avec une bonne dose d’énergie proposée par le trio australien DZ DEATHRAYS. Le groupe envoie un rock, qui allie des influences heavy et punk avec un son assez brut. L’éclairage coloré et acidulé ajoute au côté festif de sa musique.
Sur scène, les musiciens ne boudent pas leur plaisir, se permettant quelques envolées musicales bien senties et un solo en tapping bien maîtrisé. Un bon choix de première partie pour chauffer un public, malheureusement clairsemé.
Queen of Darkness
La salle s’est bien remplie quand THE DARKNESS monte sur scène, enfin une partie du groupe car Justin Hawkins commence à chanter depuis les coulisses. Pas de backdrop, mais un éclairage bleuté, qui fait ressortir les costumes blancs du groupe. Le frontman apparaît dans une tenue très échancrée, qui rappelle l’extravagance d’un certain Freddie Mercury. Le quatuor se lance alors dans un set intégralement consacré à son dernier disque, “Easter Is Cancelled” (2019).
Pas de quoi dérouter les fans dans le public, qui se mettent à chanter dès les premières notes de “Rock And Roll Deserves To Die”. Les Gibsons sont de sortie et le quartette semble monté sur pile tant son énergie est électrisante. Le chanteur livre un discours en français qui réjouit la salle. La mise en scène met en valeur les titres de cet opéra rock façon The Darkness. La justesse et l’engagement de Hawkins impressionnent. Moment fort avec le très réussi “Live ‘Til I Die”. Le set se conclut par une interprétation acoustique et solo de Hawkins sur “We Are The Guitar Men”.
Du rock, de l’humour et de l’extravagance
The Darkness revient sur scène pour un set “best of”. Frankie Poullain (guitare) attire l’œil avec son look de pimp des années 70, mais c’est Justin qui vole tous les regards avec une combinaison en dentelle noire très moulante. Le set démarre avec “One Way Ticket” et la salle explose. La fosse de La Cigale s’agite dans tous les sens. Justin en profite pour remercier l’audience d’avoir attendu patiemment “le morceau qu’ils connaissent”. C’est aussi ça la force de The Darkness, un capital sympathie et un humour à toute épreuve !
L’ambiance est à son comble sur l’enchaînement “Solid Gold” et “Givin’ Up”. Le quatuor balance son glam rock explosif et c’est jouissif. Que demander de plus ? The Darkness sort une reprise de “While My Guitar Gently Weeps” (Beatles), chantée par toute la fosse pendant la cover du “Street Spirit (Fade Out)” de Radiohead. Un beau moment de communion avec l’assistance !
Hawkins revient avec une troisième tenue de scène, cuivrée et scintillante pour entamer “I Believe In A Thing Called Love”. Un hymne qui fait virevolter toute La Cigale avant d’accueillir le chanteur et héro de cette soirée, pour un slam mémorable !
The Darkness livre à La Cigale un concert explosif, ponctué d’humour et d’émotion. Un groupe à voir en live !