The Hellacopters est l’un des groupes pionniers de la scène rock suédoise. Méconnu dans nos contrées, ils sont cependant célèbres en Suède et ont une influence énorme sur la musique rock locale. D’ailleurs c’est avec eux que Ghost a repris “Sympathy For The Devil” de The Rolling Stones. Point de satanisme ce soir mais du rock, du vrai !
The Datsuns
Ce sont les Néo-Zélandais de THE DATSUNS qui ouvrent le bal pour un set d’environ quarante minutes, débuté alors que les spectateurs continuent d’entrer dans l’Elysée Montmartre. Cela incite les plus retardataires à presser le pas, tant le set d’ouverture est de qualité.
Le groupe est là pour défendre son dernier album Eye To Eye (2021) et convainc aisément le public, avec son attitude scénique rappelant des groupes comme The Hives. Sans pour autant oublier des titres plus anciens comme “Harmony Generator”, qui font bouger l’assemblée d’autant plus fort. Un rock pêchu, punk à souhait et bien exécuté : que demander de plus ?
The Hellacopters
Vingt ans que les Suédois n’étaient pas venus défendre un disque à Paris. Autant dire que l’attente était insoutenable pour les fans du groupe, et que la majorité de l’Elysée Montmartre trépigne en attendant le retour de la formation.
La venue de THE HELLACOPTERS sur scène est applaudie comme jamais : c’est un véritable plaisir de découvrir (pour les néophytes) et de revoir (pour les plus assidus), Nicke Andersson affublé de sa célèbre casquette militaire et en forme olympique ce soir.
Tous les membres sont très dynamiques et portent avec beaucoup de chaleur la musique rock de The Hellacopters.
L’excellent “Hopeless Case Of A Kid In Denial” constitue l’entame du concert, suivie de “Crimson Ballroom”, un peu plus méconnue mais néanmoins rock à souhait. Le son est puissant mais brouillon malheureusement on entend assez mal les claviers ou l’harmonica, et les interventions des musiciens également. Dommage, on aurait aimé un son plus net sur tout cela.
Notons la mise en avant des titres issus du dernier album Eyes Of The Oblivion, sans pour autant oublier de piocher dans les précédents disques quelques pépites ravageuses : “You Are Nothin”, “Carry Me Home” ou encore “Down On Freestreet”. Malgré tout, la reprise de “Circus” d’un groupe dont les musiciens sont incapables de se rappeler du nom (ndlr : il s’agit de String Driven Thing pour les plus curieux) se fond dans la setlist sans aucun décalage.
Sans temps mort et pied au plancher, The Hellacopters déroule un show sans accroc mais excellent exécuté. Que dire du rappel “Reap A Hurricane, “I’m In The Band” et la bombe “(Gotta Get Some Action) Now!” clôturent admirablement un superbe concert. Espérons que les Suédois nous feront le plaisir de repasser dans moins de vingt ans cette fois !
