Ça faisait bien longtemps qu’on avait pas vu The Script sur une scène de la capitale. Et pour cause, les Irlandais ne nous avait pas rendu visite depuis leur date au Zénith en mars 2015. Ce mardi 27 février, le groupe donne le coup d’envoi de sa tournée européenne à l’Olympia et vient défendre son dernier opus “Freedom Child” pour notre plus grand plaisir.
Vêtue d’un look inspiré du hip hop des 80’s, jogging adidas noir et blanc à la cool, ELLA EYRE débarque sur scène avec son groupe et ses deux choristes aux alentours de 20h. Avec sa voix soul pure, ses pas de danse envoûtant et son énergie débordante, difficile de ne pas être séduit par cette jeune Anglaise de vingt-trois ans. La fosse est réactive dès le premier titre et se laisse embarquer par l’enchainement de chansons funky et groovy de la jeune artiste qui ne cesse d’interagir avec elle. Pop, sonorité des îles, électro, Ella Eyre a un style bien à elle, semble passionnée par sa musique et il est impossible d’y rester insensible. Accumulant déjà les millions de vues sur YouTube, on lui souhaite une belle carrière !
Le moment tant attendu arrive enfin vers 21h : alors que l’assemblée commence à s’impatienter, les lumières finissent par s’éteindre et l’audience est déjà en transe lorsque les premiers accords de “Superheroes” retentissent. En plus d’admirer l’incroyable énergie et envie dont fait preuve le chanteur Daniel O’Donoghue (vêtue lui aussi d’un bas de survêtement et d’un blouson de cuir en mode “casual”, décidément c’est la mode), on ne peut que saluer la scénographie de THE SCRIPT : deux grandes ailes blanches (rappel à la pochette du dernier album) sont disposées en background, quatre plates-formes équipées de spotlights sont disposées un peu partout sur la scène (deux dans le fond pour le claviériste et le bassiste) et une sur le devant pour le batteur sans oublier les barres lumineuses qui rappellent des buildings une fois allumées. Sur “Paint The Town Green”, morceau hommage à leur Irlande d’origine, la salle se voit plongée dans le vert et Daniel descend de la scène pour partir saluer le premier rang et prendre des photos avec les fans surexcités. Après avoir remercié Paris et la France, sincèrement ému, c’est le public qui est plongée dans l’émotion avec le devenu culte “The Man Who Can’t Be Moved”. À la fin du titre, le groupe a même droit à une longue standing ovation avant de reprendre avec “Wonders” pour lequel le chanteur s’installe derrière un piano orné de lights multicolores. La fête continue de battre son plein, notamment avec “No Man Is An Island” sur laquelle le frontman lance un défi à l’auditoire : faire bras dessus, bras dessous avec son voisin et se déplacer tour à tour vers la droite puis vers la gauche, une chorégraphie que la foule effectue avec enthousiasme. La formation est généreuse, se donne à fond et une osmose parfaite se créée entre The Script et l’Olympia.
Alors que les lumières s’éteignent après le tube “For The First Time”, les Irlandais débarquent dans la mezzanine de l’Olympia et s’installe pour jouer deux chansons en version acoustique. Ravi, l’assemblée ne s’attend pas à ce qu’une fois les chansons terminées et les lumières éteintes, le vocaliste réapparaisse dans les rangées de la mezzanine où il en profite pour se balader, serrer les mains tout en chantant “The Energy Never Dies”. Et c’est bien vrai qu’avec The Script, l’énergie ne meurt jamais et nous n’avons pas le temps de nous ennuyer ! Alors que la foule pense que les surprises sont terminées, le chanteur français Amir fait son apparition sur scène pour chanter “Rain” et explique la rencontre dans les locaux d’NRJ quelques mois auparavant qui a mené à ce moment. Vient malheureusement ”heure du rappel avec “No Good In Goodbye” et les classiques “Breakeven” et “Hall Of Fame” que l’Olympia reprend en coeur.
The Script a délivré un show magistral plein de générosité, de bienveillance et d’amour pour son public. Une grande réussite !