Mercredi 27 novembre, les grands enfants de France et de Navarre se sont donnés rendez-vous à l’Olympia. Et pour cause. Les lettres rouges annoncent The Stranglers. Moyenne d’âge cinquante ans et plus. Heureusement, quelques (plus) jeunes puristes étaient aussi de la partie.
The Stranglers c’est vingt-quatre singles, dix-huit albums classés au Top 40. Des pionniers dans le milieu punk rock anglais. Pour le plus grand plaisir des fans, les papys les plus cool nous ont offert un show sulfureux.
Mise en bouche parfaite
20h. La salle se remplit encore lorsque RUTS DC arrive sur scène. Les musiciens nous annoncent qu’ils sont ravis d’être ici avec leurs potes de longue date que sont The Stranglers.
Ruts DC nous balance un concert d’une bonne quarantaine de minutes. Entre punk et reggae, énergie solaire et cinglante, ces baroudeurs n’ont rien perdu de leur superbe. Tout sonne toujours aussi bien. Le public de plus en plus nombreux danse et reprend en chœur une bonne partie de la setlist. Un début de soirée parfait.
Punk is not dead
21, pile à l’heure, les mythiques THE STRANGLERS grimpent sur les planches de l’Olympia. Hyper posés, à la cool et pourtant prêts à mettre le feu.
Sur les routes depuis 1974, The Stranglers n’a rien perdu de sa jeunesse fougueuse. Les voix de Jean-Jacques “JJ” Burnel (chant/basse) et de ses compères sont toujours aussi intenses et charismatiques qu’à leurs débuts.
Ils débutent ce concert avec “The Raven”, suivi par “I’ve Been Wild”.
“On est habillé en noir, on a nos Dr. Martens, on peut continuer”
C’est alors le début du retour à l’adolescence pour une grosse majorité de l’assemblée. Les quinqua, ayant tous sortis leurs plus belles tenues punk, se lancent corps et âme dans une cacophonie sans nom. C’est autant à mourir de rire que beau. Tous ces éclats de jeunesse qui remontent à la surface, ou qui ne sont jamais partis. Incroyable.
Les Stranglers nous offrent une setlist absolument parfaite, jouant leurs plus gros tubes avec un plaisir non dissimulé. De “Time To Die”, en passant par “5 Minutes”, “Nuclear Device (The wizard Of Aus)”, “Peaches” ou encore “Toiler On The Sea”, sans oublier la fameuse “Hanging Around”. Tout y passe ! Et tous les morceaux sont repris par une foule littéralement en transe.
L’humour à l’anglaise
Non sans humour, les membres glisseront quelques petites piques envers leur pays et le notre. Jean-Jacques, dans un français parfait, nous balance l’air de rien un petit “désolé pour le Brexit”. Il soutient également les agriculteurs français, ce jour là en pleine manifestation : “Grâce à eux, nous avons découvert les joies et la beauté de votre périph’. Soutenez-les, sans eux, pas de France”. Cris de joies et applaudissements rocambolesques pour ces petits discours.
The Stranglers nous a régalé pendant un peu plus d’une heure quarante-cinq. Vingt-trois titres magnifiquement interprétés, et toujours en étant carrés au possible. Époustouflant. C’est sous un tonnerre d’acclamations que le groupe quitte la scène. Quant au public, c’est des étoiles plein les yeux que les spectateurs sortent de la salle.
1 Commentaire
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concert formidable.
cela faisait longtemps que je n’avais pas été aussi content à un concert de rock
ce groupe a encore une énergie incroyable
très jouissif pour tous ceux qui ont l’âge du groupe !