Le trio nord-irlandais est venu présenter son quatrième album “False Alarm”, sorti en juin dernier.
Le dernier passage en France à Rock En Seine ne remonte qu’à l’été dernier. Et pourtant, la foule est là en masse devant la salle mythique de l’Olympia, quelques minutes avant le début du concert.
Peu après 20h, les lumières s’éteignent. Affiche de choix ce soir : c’est le groupe originaire de Liverpool CIRCA WAVES qui assure la première partie de Two Door Cinema Club pour l’unique date parisienne de sa tournée européenne. Le quatuor anglais, qui n’en est pas à son coup d’essai, assure sur scène. Le set est un mélange équilibré d’anciens et nouveaux titres.
Avec trois albums à son actif, la formation a déjà une solide communauté de fans. On peut voir les premiers rangs danser et même chanter les paroles de certaines chansons. Habitués des salles parisiennes, les garçons livrent une prestation à la hauteur, qui semble séduire l’assemblée. Encouragés par la foule, les Britanniques lui offrent même une toute nouvelle chanson, encore jamais jouée sur scène.
On note quand même le trop peu d’échange avec l’auditoire. A l’exception des quelques “Ça va ?” lancés par le chanteur Kieran Shudall entre deux morceaux. Après un peu moins de quarante-cinq minutes de set, Circa Waves s’éclipse pour laisser la place aux vedettes de la soirée.
A 21h15 pile, la salle se plonge à nouveau dans l’obscurité. La voix-off que l’on peut entendre sur “Satellite” retentit, marquant l’arrivée sur scène des très attendus TWO DOOR CINEMA CLUB sous un tonnerre d’applaudissements et de hurlements. C’est avec “Talk” que débute le concert et déjà, le public danse et chante à tue-tête.
La mise en scène est sobre et efficace. Des jeux de lumières et une estrade, sur laquelle est installée la batterie, s’illuminent de différentes couleurs en fonction des chansons. Ce spectacle visuel met bien en avant le trio. Ce dernier est accompagné de deux musiciens supplémentaires pour assurer le show.
La setlist fait honneur aux quatre albums de la formation et les fans ont l’air ravi du choix des morceaux joués ce soir. Entre les incontournables “Undercover Martyn”, “I Can Talk”, “Eat That Up, It’s Good For You” et les plus récents “Dirty Air” et “Satisfaction Guaranteed”, les titres s’enchaînent à la vitesse de l’éclair !
Alex Trimble, Kevin Baird et Sam Halliday sont bien appliqués à jouer et à chanter. Ils semblent contents d’être là, même si on ne peut pas dire que cela soit particulièrement flagrant. Il y a peu d’échanges entre eux ni même avec la salle. Si ce n’est pour remercier les fans et annoncer les prochaines chansons. L’intervention la plus longue de la soirée nous vient de Sam Halliday nous expliquant que la dernière fois qu’ils ont joué à l’Olympia remonte à 2012 ou 2013 et qu’ils sont donc vraiment heureux de rejouer dans cette magnifique salle.
Malgré le manque d’interaction, l’audience ne boude pas son plaisir. Et lorsque les premières notes de “What You Know” commencent, c’est l’hystérie générale. Le concert se poursuit avec l’enchaînement rapide des célèbres “Sleep Alone”, “Something Good Can Work” et le traditionnel “Sun”, véritable hymne de TDCC. C’est sur ce morceau que Two Door Cinema Club quitte la scène, après 1h15 de show.
Pas de rappel pour les Nord-irlandais qui auront quand même bien fait danser le public grâce à une performance parfaitement exécutée, propre et sans bavure mais sans grosses folies ni vraie spontanéité.