Malgré les giboulées de mars, cette journée placée sous le signe de la Saint-Patrick -il faut bien trouver une excuse pour consommer des breuvages à base d’houblon- est également placée sous le signe du rhythm and blues et plus encore !
Les festivités débutent relativement tôt, comparé à un concert en pleine semaine, mais le public est déjà au rendez-vous. Avant d’entrer dans le vif du sujet, c’est une formation française du doux nom de MADAME ROBERT qui s’empare de la scène. Tous parés de violet, c’est un rhythm n’blues qui est au programme. Mené par Reuno Wangermez (Lofofora) au chant, la section rythmique est elle associée à Parabellum au travers de Xa Mesa et Stef Zena ! Curieux n’est-ce pas ? Évidemment, musicalement, le quintette est plus adepte du swing et du groove que des musiques saturées. Durant une belle demi-heure, La Cigale danse et se déhanche. En suivant des lignes de basse maîtrisées et de petits riffs bien funky et vintage à la fois. Paris s’éclate !
L’échange avec le public est réussi. Reuno se les met en poche en deux temps trois mouvements. La vibe que dégage les morceaux est colorée et sympathique. Malgré quelques longueurs et redondances, le pari est réussi. “La Reine De La Jungle”, dont le clip traduit bien l’esprit de la musique de Madame Robert, met un point final à cette mise en bouche.
Oh yeah baby!
Le temps de faire place au quatuor américain que La Cigale est maintenant pleine à craquer. Certains les ont découvert en première partie d’AC/DC. D’autres surpris du côté de l’édition 2016 du Hellfest. VINTAGE TROUBLE ne laisse finalement personne indifférent après la première rencontre. La faute à qui ? Principalement à ce diable de Ty Taylor (chant) ! Bien évidemment celui qui électrise la foule au travers de sa voix, de son style et de ses énergiques pas de danse !
L’accueil est triomphal et “Nobody Told Me” démarre en toute douceur. Mais ne précipitons pas les choses, chaque chose en son temps. Pas à pas, les musiciens jouent avec l’intensité de leur répertoire. En effet, d’un morceau à l’autre, tout peut arriver. Une chose est sûre donc, la capitale tape des mains, dès que possible, mais quasi tout le temps. L’énergie qu’on vous dit ! Puis “Still And Always Will” voit les quatre gentlemen tomber la veste, sauf le frontman, preuve que les débats deviennent plus sérieux.
L’interaction entre Ty et Paris est électrique. Ses fameux bains de foule et crowdsurf sont évidemment au rendez-vous. Que ce soit du fond de la salle ou du premier étage, peu importe où se déplace Mister Taylor ! Les mains s’entrechoquent et les pieds tabassent le plancher partout où il passe !
Rétro et endiablé oui, mais pas seulement
A l’image de “My Whole World Stopped Without You”, La Cigale se retrouve quasi transformée en bal de promo. L’ambiance est plus posée, à l’américaine, et l’assemblée danse toute en légèreté. “Another Man’s Words” est elle aussi dans cette veine-là, plus intense même. Néanmoins, n’oublions pas “Do Me Right” ou l’imbattable “Strike Your Light” qui ponctuent ces phases plus calmes, histoire de réveiller tout ce beau monde !
Enfin, “Don’t Stop Forever” et “Blues Hand Me Down” concluent, comme attendu, dans une overdose de joie et de bonne humeur.
Des pas endiablés, des poses venant d’un autre temps, du saut à la corde, Ty Taylor, Nalle Colt (guitare), Rick Barrio Dill (basse) et Richard Danielson (batterie) ont fait chavirer La Cigale ! Mais un dernier bain de foule s’impose et, direction le merch ! Un dimanche pas comme les autres !
1 Commentaire
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Amusant de retrouver des gars de Lofofora et Parabellum en première partie, qui effectivement était plus qu’à la hauteur, Réuni très bon en Nino Ferrer 2.0 ;+)…Quant à Vintage Trouble, vous avez très bien résumé le concert, un des meilleurs pour ma part, je trouve qu’ils mûrissent comme un bon vieux cru…