C’est quelques mois après notre rencontre avec le chanteur de You Me At Six, Josh Franceschi, que les Britanniques font leur grand retour dans la capitale française. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ils étaient attendus ! RockUrLife revient avec vous sur cette belle soirée en compagnie du quintette.
Le temps a beau être maussade, l’ambiance dans la salle est électrique. C’est d’ailleurs devant une Maroquinerie déjà bien remplie que les Anglais de HOT MILK font leur entrée sur scène. Au programme ? Du pop punk comme on les aime, qui ne manque pas de faire bouger la foule. Le quatuor, tout droit venu de Manchester, nous propose des titres énergiques et en profite pour présenter son tout nouveau single, “Awful Ever After”, chaleureusement accueilli par le public français.
Juste le temps d’un entracte de trente minutes, et les lumières s’éteignent de nouveau pour laisser place à BIG SPRING, un quatuor tout droit venu de Brighton. Le ton est donné : ce soir, la programmation est 100 % made in UK ! La Maroquinerie est désormais quasi pleine à craquer, et lorsque les premières notes résonnent, nous plongeons dans un style radicalement différent de celui de la formation précédente. Les guitares sont omniprésentes, le chanteur est charismatique et doté d’une voix assez singulière. Loin du pop punk qui avait ouvert la soirée, nous entrons dans un univers très rock. Et ça fonctionne plutôt bien.
La soirée avance et quelques manifestations d’impatience se font entendre dans la salle. L’entracte entre le set de Big Spring et celui de la tête d’affiche de ce soir semble être interminable. Mais c’est avec encore plus de plaisir que la foule accueille les tant attendus YOU ME AT SIX. C’est avec “Fast Forward” qu’ils saluent leur audience; un morceau puissant et directement issu du nouvel album “VI“. Ce qui n’empêche pas les fans de connaître les paroles par coeur; un petit détail qui n’échappe pas au quintette.
C’est un show complet et endiablé qui nous attend. Entre les morceaux du très acclamé “Sinners Never Sleep” (2011) tels que “Reckless” ou “Loverboy” qui ne manquent pas de faire leur petit effet, et ceux du petit dernier comme “Back Again” ou “I O U” qui n’ont pas manqué de faire danser le frontman et son public. La formation est en forme et compte bien célébrer la toute dernière date de sa tournée européenne comme il se doit !
C’est avec son légendaire sens de l’humour et de la répartie que Josh Franceschi interagit avec son auditoire, qui sait le taquiner quand il le faut. Les échanges sont nombreux, sympathiques et rendent ce moment d’autant plus spécial.
Lorsque les premières notes de la jolie ballade “Take On The World” se font entendre, le chanteur n’hésite pas à dédier le titre à son père, grand amoureux de la France de par ses origines. Les lumières de la salle s’éteignent totalement et la scène n’est éclairée que grâce aux flashs des téléphones de l’assemblée. Une véritable parenthèse pleine d’émotions, qui font lâcher quelques larmes à certains fans, qui sont vite réconfortés par leur groupe favori.
C’est après “Bite My Tongue”, que l’on ne présente plus, que l’heure du rappel sonne. Ce n’est pas deux morceaux qui nous attendent, mais bien quatre ! Une setlist complète, de dix-huit morceaux au total, qui saura satisfaire tout le monde : des fans de la première heure aux petits nouveaux conquis par “VI”.
Cette belle soirée s’achève en apothéose avec “Underdog”, morceau emblématique dans la discographie du groupe. L’énergie est tellement présente que le frontman finit dans la foule, puis accroché à l’une des barres au plafond. De quoi finir la soirée avec le sourire et totalement requinqué ! Pas de doute, le quintette a encore de (très) beaux jours devant lui !