Après un passage remarqué au Badaboum en début d’année, YUNGBLUD marque de nouveau l’arrêt dans la capitale. Au programme ? Pas une, mais DEUX dates au Trabendo ! RockUrLife était à la toute première et revient sur cette soirée mouvementée !
Une première partie à la hauteur !
C’est au duo écossais SAINT PHNX que revient la lourde tâche de réchauffer un public déjà bien nombreux. Il faut dire que cette première soirée est sold out, et que les plus courageux n’ont pas hésité à braver le froid durant des heures pour obtenir la meilleure place. Après une entrée en grandes pompes, les deux frères lancent directement les hostilités avec un son pop rock terriblement entraînant. Habitués à la scène, ils n’hésitent pas à interagir avec leur audience, qui leur rend (vraiment) bien ! Le ton est donné : ce soir, on se lâche. Le set passe à la vitesse de la lumière et nous donne envie de nous pencher un peu plus sur ce duo détonant.
Lorsque les lumières du Trabendo s’éteignent une seconde fois, c’est pour laisser résonner une intro sonore aussi intrigante que la tête d’affiche de ce soir. Une façon de faire monter en pression un auditoire déjà surexcité. YUNGBLUD fait finalement son entrée avec “21st Century Liability” et il ne perd pas de temps pour faire bouger son audience. On ne va pas se mentir : son énergie débordante est communicative et ne laisse personne de marbre.
Une tête d’affiche à l’énergie débordante
Nous avons à peine le temps de reprendre notre souffle que “Parents”, issu de son tout nouvel EP “the underrated youth“, enflamme l’assemblée. L’artiste a beau être accompagné de ses musiciens, il fascine par sa présence sur scène et la facilité qu’il a à communiquer avec son public. Ainsi, entre deux sauts et quelques pas de danse, il n’hésite pas à profiter d’un bon bain de foule.
Bien qu’il souhaite offrir une parenthèse très rock n’roll à ses fans, il n’en reste pas moins un artiste engagé. Ainsi, il accompagne l’introduction de “King Charles” par un “Fuck Brexit” bien senti. Il en va de même pour “Polygraph Eyes” qui parle de la notion de consentement et d’abus sexuel. Il introduit le titre en soulignant l’importance qu’il a pour lui. Et en rappelant à tous, que non, c’est non !
Une complicité particulière avec le public
Pour la troisième fois de la soirée, les lumières s’éteignent et laissent place à une nouvelle bande sonore. Dans cette dernière, nous comprenons assez vite que le musicien se cache parmi l’audience. Et c’est donc sans surprise que nous le retrouvons au milieu de la fosse. L’occasion pour lui d’interpréter “Kill Somebody” en étant au plus près de son public.
Si cela permet à toute la salle de reprendre son souffle, le répit est de courte durée. Une fois de retour sur scène, il présente son tout nouveau single “Tongue Tied” ainsi que son featuring avec Machine Gun Kelly, “I Think I’m OKAY”. Deux morceaux énergiques qui lancent quelques mosh pits nettement moins timides qu’en début de soirée. Et ce n’est pas avec l’hypnotisant “Braindead!” que cela risque de se calmer.
Tout au long de son set, ce qui nous frappe le plus, c’est la connexion très particulière qu’il entretient avec ses fans. Au-delà de la musique, c’est une véritable complicité qui s’instaure et qui rend le show d’autant plus appréciable. Il sait comment faire bouger son audience et comment garder son attention tout au long des dix-sept titres qu’il interprète.
Pas de doute : chacun et chacune en ressort avec des souvenirs plein la tête. Et quelques bleus pour ceux qui se sont aventurés dans le pit !